Algérie

Musique arabo-andalouse Prochainement un nouvel album



Zakia Kara Terki compte l'enregistrer prochainement. «Pour l'heure je m'attelle à finaliser un nouvel album que je compte enregistrer bientôt. Cette nouvelle production ne diffère pas des précédentes. Elle s'inscrit dans la même veine que mes anciennes 'uvres», souligne-t-elle.
Zakia Kara Terki, connue pour avoir entrepris un travail colossal pour la promotion et, surtout, pour la préservation de la musique arabo-andalouse, a affirmé : «Mon devoir, c'est d'abord, et avant tout, la préservation de ce riche patrimoine musical. C'est pour cette raison que je pense l'enregistrer pour le sauver de l'oubli.»
Ainsi, Zakia Kara Terki ambitionne à faire plus. «Je poursuivrai ce travail en me consacrant à fond à la musique», a-t-elle dit, avant d'ajouter «je pense enregistrer d'autres noubas pour les préserver». La prise en charge du patrimoine musical andalou, pour la chanteuse, est impérative si on veut le transmettre aux générations montantes et le sauver de l'oubli. La multiplication d'associations musicales, à ses yeux, est plus qu'importante, parce qu'elle constitue un moyen adéquat de sauvegarde et de perpétuation de ce genre musical. Zakia Kara Terki s'est fait un nom dès la sortie de son premier album dans le style haouzi. Depuis son entrée sur la scène artistique, il y a tout juste dix-sept ans, la chanteuse ne cesse d'apporter une touche personnelle à la musique classique algérienne. Grâce à son talent, à sa belle voix et à ses connaissances musicales, l'artiste s'est imposée comme l'une des voix incontournables de la musique andalouse.
Née à Tlemcen au sein d'un milieu familial particulièrement acquis à la musique arabo-andalouse, Zakia Kara Terki intègre l'orchestre de son lycée en 1975. Après son installation à Alger, en 1978, elle a rejoint des associations musicales, dont El Fakhardjia, pour connaître davantage la musique andalouse algéroise. La chanteuse a enregistré son premier album en 1996. Celui-ci a connu un grand succès.
Zakia Kara Terki a été appuyée dans sa carrière par son oncle, feu Hassaïne Abdelhamid, grand virtuose du r'beb. «Il était chef d'orchestre de l'association Gharnata de Tlemcen fondée en 1964», dira-t-elle, et de poursuivre : «J'ai eu la chance de bénéficier de cet appui, dans une ville ou l'andalou avait ses racines anciennes, c'est justement dans l'ancienne capitale des Zianides que ma personnalité artistique s'est forgée grâce notamment à la création en 1970 de l'orchestre du lycée Dr Benzerdjeb (Tlemcen) sous la direction du Hadj Benkhelfat et, de la sollicitude de Bouabdelah Abdelghani, mon oncle, surveillant général au lycée et président de la section musique. Connaissant ma grande passion et l'intérêt particulier que je porte pour la musique andalouse, il m'encouragea avec l'approbation de mon père à rejoindre l'orchestre nouvellement crée.»


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