Algérie

Musique. Album Talwit de B''Branis : Du rockabilly pur et dur !



Il s'appelle Belaid. Belaid Branis, 34 ans. C'est le fils de son p'. Karim, le chanteur et guitariste du mythique groupe de pop d'expression kabyle des ann' 1970, Abranis. Il a de qui tenir. C'est au nom du p' qu'il fait dans le pop-rock. C'est g'tique ! C'est un fils de pop. La preuve ! B''Branis vient de voler de ses propres ailes. Non ! De ses propres airs ! Des airs de libert' Et justement, son nouvel album proprement dit s'intitule Talwit (la paix en tamazight). Belaid Branis est en paix avec lui-m'. Et maintenant, il est « free as a bird » (libre comme un oiseau), comme disaient les Beatles. Sans d'sure ou autre flagornerie, l'album Talwit (paix) de Belaid Branis, est le plus abouti de l'ann'en tous genres musicaux confondus. A la premi' 'ute, on sent et ressent le travail d'orf'e con'par B''Branis. Un CD recelant la vraie quintessence de son solid et acoustic rock et pop. Et surtout que Belaid Branis est un songwriter (auteur-compositeur) doubl'e lyricist faisant dans des textes intelligents, utiles et pas du tout futiles. La r'isation de l'album Talwit a n'ssit' ans de pr'ration et de travail acoustique. C'est dire du caract' m'culeux de B''Branis. Pour ce faire, il s'est entour''une fine 'ipe. Sa « dream team » 'ui, des auteurs : Amirouche (Amwanes) (Anda Tellid, Tamacahut, Asseggad, Tabrat), Tahar Nait Mebarek (A Tin Ihejben Leswar, Ttir N'swahel), Ferhat Medrouh (Ayen Akka), Samir Sebbane (arrangements, claviers, prises de son et mixage), Youva Sid, son fr' (guitare 'ctrique, guitare acoustique, infographie), Redouane Nehar (le bassiste du groupe de pop D'zair), Hamza Besbas (saxophone, fl'traversi', fl'irlandaise), Abdelhak Ziani (batterie, percussions), Nazim Mohammedi (guitare solo dans Anda Tellid et Muqled) et Dahmane Ben Dahmane (violon). Et tout ce beau monde est sous les auspices de B''Branis, aux manettes de la composition, des arrangements, au chant, 'a guitare acoustique, 'a guitare classique. L'album Talwit compte 10 chansons aussi gouleyantes que fra'es voire digestes et pas du tout insipides. Talwit, ce n'est pas de la guimauve.Mais c'est de la bombe ! TalwitTamacahut (conte de grand-m') est un reggae, un steady rock tout juste sorti de Trenchtown, Kingston, Jama'e, patrie du reggae et de Bob Marley, aux codes basses et aux nappes synth'ques. Un titre tr'West Indies mais tr'roots (racines). Le texte de Tamcahut dit : « Raconte-nous grand-m'/ Consolide notre m'ire/ Par tes paroles l'ndaires/ Conte-nous nos a'x/ Gardiens du pic de l'aurore/ Elle d'ula son conte/ Avec ses yeux larmoyants/ Pour tant de peines endur'/ Que nul ne peut oublier/ Elle nous conta sur les hommes valeureux/les preux guerriers/ Le nom de Massinissa fusa d'elle/ Ainsi que celui de Jugurtha/ De m' que de la belle Loundja' ». Tir N'swahel (oiseau des grandes plaines) est une belle ballade tr'Scorpions (Still Loving You) et Guns' roses et aux riffs tr'slash. Vol et survol de Belaid Branis. 'plane pour lui : « Oiseau des grandes plaines/ D'oie et prend ton vol majestueux/ Va vers ma bien aim'Aux yeux de noir soulign' Jette ton regard/ Sur son ruisseau de larmes/ Cajole-l'endrement/ Et d'qu'elle s''illera/ Parle-lui de nos beaux jours/ Quand viendras-tu un jour/S ur le seuil de notre demeure' ».Tchin Tchin est une tr'belle ballade country frisant le hillbilly et voire le fiddle irlandais (violon m'dique) (dont Mark Knopfler a le secret). Un morceau de bravoure montrant et d'ntrant une tablature des mati' acoustiques, electro et l'exercice de style ''estampille de Nashville.Un bluette interpr' en quatuor : Belaid, Akli D., Zimu et Dja'r A'Menguellet. Trinquant 'a mani' des travelling willburys (Roy Orbison, Bob Dylan'). Les lyrics disent : « Oh ! Filles et gar's !/ Oh ! Hommes et femmes/ Recevez mon salut/ Je suis avide et assoiff'De d'uvrir ensemble/ Un verre ou deux/Allez ! tchin tchin/ Sur la route de Michelet/Menant 't Yanni/ Venant d'A'Iraten/Par devant le portail ombrageux/ Mohya, Feraoun et Mammeri/ Et le savant Cheikh Mohand/ M'en allant au mont Lalla Khedidja/ Azzazga s'ouvre 'es yeux/ La JSK est mon amour/ Symbole de nos luttes/Valeur des Berb's/ Je suis avide et assoiff'u c'd'Ichelladen/ Je voudrais boire avec eux/ Un verre ou deux/ Allez tchin tchin' ». Alors, cheers ou cherio ! Les titres ''effet « drogue » dont ne peut se lasser de les repasser tellement ils sont entra'nts. Comme Anda Tellid (O'-tu donc '), Muqled (Regarde-moi), A Tin Ihejben leswar. C'est que l'B''Branis nous bluffe. Il est une sorte de king of melody ! Il est crooner montant crescendo sur Ayena Akka (Pourquoi ainsi donc ') d'arant et d'amant sa flamme 'a dulcin': Oh Belle scintillante/ Mes yeux s'orientent vers toi/La plus belle d'entre toutes/Jamais nulle autre ne na'a/ Tous po'sent pour toi/Et tous d'rent te poss'r/Tu le sais n'est-ce pas '/ Que je n'aime que toi/ Tes absences m''urdissent/ A ne point trouver mon sommeil/ Puis-je ainsi m'endormir/ Sans toi 'es c'/ Pourquoi ainsi donc ' » Autre bonus de B''Branis, le CD Talwit se vend avec un booklet (livret de lyrics, en tamazight et en fran's, avecdes photos). Alors, Talwit, paix, peace !B''Branis / Talwit (la paix)CD Star Plus Editions, B'''sitaire 'izi Ouzou : Izem Productionwww.belaidbranis.comBiographie B''Branis, de son vrai nom Sid Bela'est n'n Kabylie le 28 avril 1976. Fils de Karim Sid, fondateur du groupe mythique Abranis, B''est tr'vite influenc'ar son p' et se met tr't' la guitare. Il adopte la musique rock comme moyen d'expression et se construit une double culture musicale : Le rock n'roll avec sa rage, son outrance et son 'ctricit't la chanson kabyle, plus port'vers le verbe et la m'die. B''Branis a plus d'une corde 'a guitare. Sp'aliste en habillage sonore 'a radio, il signe la bande sonore et le th' musical du documentaire H'nifa, une vie br' de R. Iftini et S. Allam ainsi que la musique de la s'e t'vis'Yak Nighak produite par GS Production. En 2007, il est charg'e la direction artistique de la premi' 'tion du Festival arabo-africain de danses folkloriques de Tizi Ouzou. En 2009, il s'essaye au th're et accompagne Sami Allam dans le monologue Urgagh Mutagh de Mohya. A une p'ode d'intense travail, succ'nt une s'e de concerts et de tremplins ' premier prix au Festival de la Soummam 'kbou en 1999, tourn'nationale du groupe Abranis en 2008, Festival panafricain en 2009 avec une tourn''ravers le pays, Festival local de la chanson kabyle '''en 2009 et 'a 2e 'tion du Festival national de la chanson amazighe 'amanrasset ' annon't que le moment 'it venu de l'enregistrement studio.


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