Musique

La chanson gnawie cartonne en Occident La chanson algérienne s’inspirant de la culture populaire a conquis la scène internationale de la musique. A l’instar du Raï, voilà le Gnawi qui lui emboîte le pas. Ces deux genres ont permis de réconcilier le jeune public avec son origine. Le Gnawi s’est affirmé avec son genre folklorique par le biais d’une nouvelle génération de musiciens qui a introduit des instruments de musique moderne et préservé le goumbri qui, accompagné des karkabous, sert de clé à la chanson gnawie. Tous les musiciens, qu’ils soient Algériens ou Marocains, passionnés par le Gnawi ont opéré des retouches sans affecter au rythme et à la spiritualité des paroles. Certains d’entre eux ont métissé le Gnawi à la musique américaine et jamaïcaine comme le Reggae et le Jazz. Citons à titre indicatif la nouvelle star, Djamel Laroussi, qui a produit un album en Allemagne intitulé «Trois marabouts», composé de 12 chansons dans lequel il rend un hommage posthume aux Saints patrons de son village natal, Sidi Ben Adda, en l’occurrence: Sidi Rabah, Sidi Meftah et Sidi Ben Adda. Dans les autres chansons, il a embrassé les rythmes gnawis et le Reggae. Cet ingénieur, installé en Allemagne, est candidat au concours international de la composition avec sa chanson «Ya Karimou». Laroussi sera invité à participer au premier festival international de la chanson gnawie et du Jazz qui aura lieu en juillet prochain à Alger.