Le Musée national des arts et traditions populaires a réussi à drainer jeudi dernier du beau monde autour d’une rencontre consacrée à l’un des saints de la vieille médina, en l’occurrence Sidi M’hamed Chérif, qui a créé la zaouïa portant son nom au cœur de La Casbah.
Ce grand érudit qui a fait école chez le soufi, Cheikh Ahmed Benyoucef de Médéa, demeure une figure de proue dont le parcours reste méconnu. « J’ai dû puiser dans les quelques archives détenues par un des descendants de Sidi M’hamed Chérif, en l’occurrence Sid Ahmed Ezzahar », explique l’initiateur de la rencontre, Abdeldjellil Bouakkaz qui s’est contenté de donner quelques bribes d’informations, soulignant par ailleurs, le faible fonds documentaire sur la personnalité de Sidi M’hamed Chérif. « Ce n’est qu’une première tentative », dira l’orateur qui, dans la foulée, lance un appel aux historiens pour apporter leur concours concernant le travail de recherche sur la vie et l’œuvre de Sidi M’hamed Chérif. Venus nombreux à cet après-midi convivial, les présents ont pu se délecter, à cette occasion, sur le patio du second niveau du musée, des fragments de poèmes dans la tradition du medh, empruntés à Sidi Abderrahmane Ettaâlibi, le saint patron d’Alger, suivi d’un récital chaâbi offert par le jeune et non moins talentueux interprète, Mustapha Belahcène, dont le timbre nous rappelle celui du Cardinal. Soulignons enfin que le Musée des arts et traditions populaires est fermé pour le public. Selon la directrice Mme Aziza Aïcha Amamra, l’institution fait l’objet de réfection du réseau d’électricité en sus des travaux qui doivent être menés au niveau de la grande salle en attendant une autre opération qui concernera la restauration des combles.
Posté Le : 10/02/2007
Posté par : hichem
Ecrit par : Madjid Tchoubane
Source : www.elwatan.com