Synthèse de Faouzia Ababsa
Comme il fallait s'y attendre, le week-end a été riche en activités politiques intervenant, notamment, au lendemain du discours du chef de l'Etat de jeudi dernier. Les partis ont multiplié les sorties, certains uniquement pour convaincre les électeurs de se rendre aux urnes, en mettant l'accent sur l'importance de ce rendez-vous. Tandis que d'autres ont préféré, en plus de l'incitation au vote, décliner leur bilan, particulièrement celui ayant trait à leur activité parlementaire pendant cinq ans, et prendre des engagements devant les citoyens. C'est le cas de la secrétaire générale du Parti des travailleurs qui a animé hier un meeting à Chlef. Pour le premier responsable du RND, les prochaines élections revêtent la même importance historique que celle que l'Algérie a vécu lors des présidentielles de 1995, lorsque le monde entier était surpris par la ruée des Algériens vers les urnes, bravant toutes les menaces des terroristes à l'époque. Elections qui ont porté Liamine Zeroual à la présidence. Le parti Ennahda, qui n'a pas encore tranché sa participation à l'alliance islamiste pour une liste commune, a indiqué, à partir de Skikda que la participation aux prochaines législatives relevait du devoir national. Bouguerra Soltani, dont le parti était en conclave, hier, pour trancher la question de l'alliance islamiste, a déclaré à partir de la localité de Ouled El-Alleug, que les magistrats auront une lourde responsabilité pour garantir des élections transparentes, libres et crédibles. Cela tout en sachant pertinemment que les 316 magistrats n'ont pas pour mission de contrôler le scrutin, mais de veiller à la stricte application de la loi en la matière. «Les prochaines échéances législatives interviennent après cinquante années d'indépendance, au cours desquelles l'Algérie a eu plusieurs expériences pour se lancer aujourd'hui dans la bonne direction, celle qui permettra au peuple de dire son mot, en toute responsabilité et souveraineté, concernant l'avenir du pays, notamment après la levée de l'état d'urgence et l'amendement de la loi sur les élections», a expliqué M. Soltani. Si certaines formations ont préféré les sorties sur le terrain, d'autres ont tenu à organiser des conclaves, installer leurs conseils nationaux, commissions électorales ou leurs congrès respectifs, à l'image du FJD et du PJ, ou encore de l'ANR, cela sans attendre la délivrance de l'agrément du ministère de l'Intérieur.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 25/02/2012
Posté par : archives
Ecrit par : F A
Source : www.latribune-online.com