Tirs groupés sur le conseil de transition. Amara Benyounès n'a pas ménagé ses membres, estimant qu'ils sont tellement obsédés par le départ de Bouteflika qu'ils en perdent la raison et qu'ils en sont à tenter le coup d'Etat médiatique après celui médical. Benyounès leur demande de patienter jusqu'à 2019 pour espérer un éventuel changement.Nawal Imès - Alger (Le Soir)Le secrétaire général du MPA ne cache pas son opposition à la notion de transition prènée par les membres du conseil de transition.Pour Benyounès, les personnalités regroupées au sein dudit conseil ne partagent que le plus petit des dénominateurs communs qui s'articule autour du départ de Bouteflika. Leur opposition à Bouteflika en devient maladive, dit-il, à tel point qu'ils ont tenté le coup d'Etat médical, puis médiatique après avoir tenté d'impliquer l'armée pour la destitution du président de la République. Il conseille à ceux qui veulent mettre en application l'article 88 de la Constitution de patienter jusqu'à 2019, date de la tenue des présidentielles.Le secrétaire général du MPA considère que la rentrée sociale s'est déroulée dans de bonnes conditions en dépit des avertissements des uns et des autres. Abordant les questions économiques, Amara Benyounès affirme que le retour aux année 1970 ou 1990, est impossible. La gestion bureaucratique de l'économie, dit-il, n'est plus possible puisque l'Algérie en est sortie définitivement. Le MPA, affirme son secrétaire général, porte un projet économique qui met l'entreprise au cœur de la politique sans distinction entre le privé et le public puisque la base de l'économie de marché, c'est la liberté de créer des entreprises.Sans ambiguïtés, le MPA se dit favorable à l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Il a déploré à ce sujet les dérapages politiques là -dessus, estimant que ceux qui veulent y adhérer n'ont de leçons à recevoir de personne, défiant n'importe quel homme politique de participer à un débat public sur l'adhésion à l'OMC.Les craintes de ceux qui s'opposent à l'adhésion à l'OMC ne sont pas justifiées puisque le marché national est déjà ouvert et qu'actuellement, l'Algérie souffre de tous les inconvénients de l'OMC sans les avantages.Commentant l'actualité internationale, Benyounès se dit à l'aise pour dire que le printemps arabe est une catastrophe et affirme ne pas croire à la démocratie imposée par les bombardements de l'Otan et beaucoup n'ont pas voulu croire à l'idée de l'exception algérienne défendue par le MPA.
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Posté Le : 11/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N I
Source : www.lesoirdalgerie.com