Algérie

Mozart dépasse le mur du son et de Berlin !



Mozart dépasse le mur du son et de Berlin !
Une célébration hautement historique de la chute du tristement célèbre Mur dit de la honte et de la bêtise humaine. Un certain jeudi 9 novembre 1989. L'avènement d'un nouvel ordre mondial. Cette commémoration a été célébrée sous le signe de l'amitié et la fraternité algéro-allemande incarnée par cette belle initiative commune émanant de la Radio algérienne, Deutsche Weller, radio et télévision internationale allemande, et l'ambassade d'Allemagne en Algérie, en coopération avec l'Institut national supérieur de musique d'Alger (INSM) et l'Orchestre symphonique de Berlin. « Le 9 novembre 1989, fut un jour heureux et douloureux. Une révolution non violente, non sanglante, démocratique et pacifique ayant changé la face du monde' », retracera l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne, Matei I.Hoffmann. Le directeur général de la Radio algérienne, Tewfik Kheladi, déclarera à propos du concert proprement dit et baptisé « Maân » (ensemble) : « C'est un échange fructueux basé sur le respect, la confiance et une volonté de deux organismes (la Radio algérienne et la Deutshe Welle) de construire des passerelles porteuses d'espoir' ».Et justement, la formation animant ce concert de musique classique s'appelle Polyphonia Ensemble de Berlin qui compose de neuf musiciens issus de l'Orchestre symphonique de Berlin faisant dans la vulgarisation d''uvres intéressantes et rares à destination d'un large public. Au programme figurait immanquablement le génial Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) à travers une partition déclinant des morceaux de bravoure comme de Sinfonia concertante Es-Dur, Largo-Allegro moderato, Larghetto ou encore Rondo Allegretto. Un transport, un anti-poison contre le stress quotidien, une session acoustique homéopathique. Des notes « mozariennes », savantes, panoramiques, vraies et pas fausses tantôt guilleretttes tantôt primesautières, dramatiques, insouciantes et interstellaires. Et surtout insolentes de créativité ! C'est que Mozart dépasse le mur du son et celui de Berlin. La seconde partie du livret proposait un autre virtuose. L'alter ego de Beethoven sur la Symphonie n°7, Louis Spohr (1784-1859).Une musique bien « chambrée », solennelle, emphatique et altière. Et puis la beauté de la tristesse, très éloquente ! Un grand moment de musique copieusement ovationné par un public averti. Un concert retransmis en direct et en simultané sur la chaîne culturelle algérienne, 54 stations locales et bien sûr sur la Deutshe Welle. De front, la Deutshe Welle s'inscrit dans une démarche d'ouverture à de nouveaux partenaires. A l'image et au...son de celui musical avec l'Institut national supérieur de musique(INSM). Des ateliers et des master-classes avec les élèves de l'INSM portant sur des possibilités d'interprétation et d'expression avec des 'uvres classiques de musique de chambre et à la fusion avec la nouba andalouse. Une belle leçon de bonne intelligence universelle ! Et comme dirait JFK : « Ish been ein berliner ! » ( je suis un Berlinois !). www.dw-world.de.


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