Maintenant que l'eau se retire enfin, les Mozambicains affectés par la crue du fleuve Limpopo commencent à réparer les dégâts, cherchant de quoi se réjouir, alors que la diarrhée et le choléra menacent. Deux bébés sont nés sur des toits où s'étaient réfugiées leurs mères dans un village envahi mercredi par les eaux du fleuve. «Nous avons aidé une femme à donner naissance sur le toit d'une clinique et une autre sur celui d'une maison quand l'eau est montée», raconte un chef de service de santé. «L'un des bébés s'appelle Rofino. Il a quatre jours et semble en bonne santé, au sein de sa mère !» «Nous avions atteint le toit de la maison quand elle a commencé à avoir des douleurs, et une infirmière l'a aidée. Le lendemain, dans l'après-midi, ils sont venus en bateau pour l'emmener à l'hôpital», précise la tante du bébé qui a apporté son aide. L'hôpital de Guija, plein de boue, est vide. Tout le mobilier et les équipements sèchent dehors. Une infirmière distribue du Paracétamol aux malades et assure que les cas très graves sont transportés par avion dans des hôpitaux hors de la région. Le personnel médical local a déjà traité environ 70 cas de diarrhée et tente de prévenir l'apparition du choléra et d'autres maladies causées par une eau non potable.
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Posté Le : 28/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com