Moyens et coopération

Après l'invasion de 2004-2005 durant laquelle les essaims étaient arrivés à atteindre le nord du pays, l'INPV a dû revoir ses politiques. C'est ainsi que cet institut s'est vu doté de moyens beaucoup plus «importants» afin de lui permettre de faire face à des situations similaires. Désormais, ce sont 250 camions qui sont mis à sa disposition contre 25 en 2005. De plus, 600 appareils de traitement et un stock en pesticide équivalant à 45 % du stock national, sont mis à sa disposition. En outre, c'est d'une enveloppe de pas moins de 3 milliards de dinars que se dote ce plan de lutte 2012. Moyens et politiques sont, bien entendu, indispensables. Il n'en demeure pas moins que les résultats seraient bien relatifs, voire impossibles à réaliser sans une véritable coopération avec les acteurs régionaux, mais aussi internationaux. Ainsi, le contact permanent et le travail de concert avec les pays de la région sont l'une des pièces maîtresses sur laquelle repose tout plan de lutte. C'est d'ailleurs l'un des principaux outils qui permet de traiter à la source les foyers avant la formation d'essaims.