Mouzaïa : la décharge de la discorde Blida : les autres articles

Tôt dans la matinée de mardi, des habitants du lieudit «Haouch Jorda», dans la commune de Mouzaïa, ont procédé à la fermeture de la RN4 reliant la wilaya de Blida à celle de Tipasa.
Ils demandent la délocalisation de la décharge sauvage de la commune de Oued El Alleug, située non loin de leurs habitations. Aux abords de l'oued Chiffa, il se dégage à longueur de journée des odeurs nauséabondes insupportables. «C'est de mal en pis», déclare un des protestataires. «Nous avons saisi les autorités locales à plusieurs reprises, mais sans aucune suite. La pollution atmosphérique ne cesse de s'accroître, surtout durant la saison estivale. Les ordures ménagères prennent feu et notre vie se transforme en un enfer.» Les protestataires demandent carrément une intervention immédiate du wali de Blida afin de trouver une solution rapide et efficace à leur problème. Il a fallu l'intervention de la Gendarmerie nationale pour calmer les esprits et rouvrir la RN4 vers la fin de l'après-midi.
Contacté, M. Ferhoul, P/APC de Oued El Alleug, dira : «La situation a réellement empiré après que l'APC de Beni Tamou a eu l'autorisation d'exploitation de cette même décharge avec nous. Avec la quantité importante de détritus du mois de Ramadhan, c'est devenu insupportable.» Il ajoute qu'il a eu un contact direct avec les habitants lésés et leur a demandé un délai de 2 à 3 mois afin de transporter tous ces déchets vers le Centre d'enfouissement technique (CET) de Soumaâ. «Une enveloppe de près de 7 milliards de centimes nous a été débloquée afin de réaliser une décharge contrôlée un peu plus loin des habitations», conclut-il.