Le Mouvement démocratique et social a estimé, hier, qu'aucun des engagements inscrits dans l'appel du 1er Novembre n' a été respecté au lendemain de l'indépendance.
«Le peuple algérien va célébrer le 1er Novembre 1954, alors que le pouvoir a tourné le dos aux idéaux de la lutte de libération nationale. Ni l'Algérie démocratique et sociale, ni la réappropriation d'une identité nationale qui reste mutilée, ni le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions, ni la construction maghrébine n'auront été les fruits des sacrifices inouïs consentis par la société», souligne le MDS. «Il n'y a pourtant pas de fatalité à laquelle seraient condamnés les pays de la sphère de civilisation arabo-musulmane. Pas plus qu'ils n'étaient condamnés au colonialisme. Une conscience démocratique moderne, après une conscience nationale moderne, dont l'expérience sert même de modèle aux différents mouvements des indignés en Europe et aux Etat-Unis, a émergé à l'occasion du Printemps arabe.» Pour le MDS, l'année du cinquantième anniversaire de l'Indépendance doit être celle de l'instauration «de la deuxième République».
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Posté Le : 01/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : T H
Source : www.lesoirdalgerie.com