L'UGTA est passée à l'action après les mises en garde, il y a quelques
jours, de Abdelmadjid Sidi Said
aux gestionnaires de l'hôtel Aurassi. En effet son SG
Abdelmadjid Sidi Saïd avait sommé, lors de son
intervention à la rencontre d'évaluation des résultats de la tripartite avec
les fédérations nationales affiliées à cette organisation, les gestionnaires de
l'ETUSA dont des ex-travailleurs étaient en grève de
la faim devant le siège de l'UGTA de leur accorder
leurs droits et accusé les responsables de l'hôtel Aurassi
de fermer les portes du «dialogue» avec les travailleurs en grève.
Hier, plusieurs sections syndicales de l'Union locale d'Alger, de la
section de la SNTF,
Algérie-Postes, cadres syndicaux du port d'Alger, Banque,
SNVI, sont venues à l'appel de cette organisation se «solidariser» avec les
grévistes et rompre le silence qui a entouré jusque-là ce conflit depuis son
début entre la direction de l'hôtel et les travailleurs. Une nouvelle section
syndicale fût élue en mars et installée en mai dernier, avec une nouvelle
équipe d'élus, mais «n'était pas du goût de la direction» expliquait un
syndicaliste hier lors du meeting organisé dans le parking à l'entrée de ce
grand hôtel situé sur les hauteurs de la capitale. Les gestionnaires de l'hôtel,
poursuit-il, «accusent le nouveau syndicat de s'immiscer dans des affaires qui
ne le concerne pas». L'on soutient au sein des grévistes que la nouvelle
section syndicale voulait rompre avec les pratiques de l'ancien syndicat et
puis, ajoute-t-on «les travailleurs ont le droit d'être informés sur des
questions intéressant leur avenir telles celles relatives aux primes supprimées,
mais aussi sur la gestion de leur établissement (recrutement de nouveaux cadres
et mise en retraite d'anciens…)»
Bilan du conflit : 105 travailleurs furent licenciés. Ces derniers avec
leurs collègues ont alors observé des sit-in à l'entrée de l'hôtel depuis déjà 40
jours sans que la direction ne «daigne, indique une déclaration de l'Union
locale d'Alger, ouvrir un dialogue avec les protestataires». La Centrale syndicale accuse,
la DG de l'hôtel
«d'entêtement» et de « bloquer le dialogue» au sein de cet établissement
hôtelier qui jouit d'une grande réputation et qui, disent-ils, «risque de faire
les frais de ce conflit ».
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Posté Le : 19/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah-Eddine K
Source : www.lequotidien-oran.com