Les 187 étudiants des classes d'excellence de l'université de Tlemcen se sont rassemblés pour protester contre le calvaire qu'ils vivent, selon eux.Deux années après l'explosion de gaz dans le restaurant de leur cité universitaire Bekhti-Abdelmadjid, en mai 2012, laquelle a coûté la vie à huit étudiants, leur délocalisation vers Mansourah 4 ne semble pas avoir apporté, selon eux, d'amélioration notable dans leur vie à l'intérieur de la cité. Ils citent le laisser-aller total des responsables de la cité qui va de l'absence de sécurité au manque d'hygiène, en passant par les repas qui ne répondent à aucun critère, l'absence de services médicaux, l'isolement ou encore le manque de bus de transport et de taxis. Dans ce cadre, ils citent le cas des douches et des toilettes qui se trouvent dans un état exécrable. Toutes les promesses d'une meilleure prise en charge que les étudiants en question ont eues à la suite de la mort de leurs collègues dans l'explosion de gaz ont été, selon eux, de belles paroles en l'air. Leurs conditions de vie dans la cité universitaire demeurent donc dans le même état qu'auparavant. L'intervention de la tutelle est plus que pressante pour que cette élite d'étudiants se consacre aux seules études, sans être perturbée par des considérations secondaires.
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Posté Le : 01/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Hichem
Source : www.lnr-dz.com