Algérie

Mouvement de grève dans les secteurs de l'éducation et de la santé



Les secteurs de l'éducation et de la santé sont secoués par des mouvements de grève. Dans le secteur de l'éducation, le Cnapest a mobilisé ses troupes pour un débrayage de deux jours afin d'exiger la révision à la hausse des primes et indemnités des enseignants du Sud du pays, la médecine du travail et l'attribution de logements.
Pour la santé, ce sont les corps communs qui ont paralysé les hôpitaux par une grève de trois jours afin de protester contre le retard pris dans la concrétisation de leurs revendications. Les corps communs de la santé publique reviennent à la charge. Une grève de trois jours est observée, à partir d'aujourd'hui pour réclamer l'augmentation de la prime de contagion, le statut particulier de la corporation et l'intégration des travailleurs contractuels. Le débrayage a connu un franc succès avec un fort taux de participation dans toutes les wilayas du pays, selon les organisateurs. Au niveau de l'hôpital Mustapha-Pacha d'Alger, les grévistes ont improvisé une marche à l'intérieur de l'établissement. Les protestataires dénoncent le retard pris dans la concrétisation de leurs revendications par le ministère de la Santé. «Nous avons un salaire de 8 000 DA par mois,... comment dois-je faire pour élever mes cinq enfants '», proteste l'une des grévistes. Selon le secrétaire général de la section syndicale des corps communs, Ahmed Teraq, la grève a été suivie à l'échelle nationale. Dans une déclaration à la presse, le syndicaliste a assuré que le service minimum a été assuré conformément à la loi. Parallèlement à la grève déclenchée par les travailleurs de l'éducation dans les wilayas du Sud du pays, le Cnapest mobilise ses troupes pour un débrayage national de deux jours. Le syndicat réclame le calcul des primes selon le nouveau salaire de base, l'augmentation de la prime de zone, la médecine du travail et l'attribution de logements aux enseignants. Le président du Cnapest, Larbi Nouar, a déclaré que son syndicat est déterminé à se battre jusqu'à la satisfaction de toutes ses revendications. «Les autorités ont mis beaucoup de temps sans répondre à nos doléances», a-t-il déploré. Certains établissements ont été paralysés par la grève, tandis que dans d'autres les élèves ont suivi normalement leurs cours.


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