Algérie

Mouton de l'Aïd : l'UGCAA dénonce les spéculateurs Actualité : les autres articles



Mouton de l'Aïd : l'UGCAA dénonce les spéculateurs Actualité : les autres articles
Depuis quelques jours, la tendance à la hausse du prix du mouton se confirme malgré l'abondance de l'offre, a estimé El Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), lors d'une conférence de presse animée, mercredi, au siège de l'UGCAA de Constantine, situé à la cité Daksi.Une situation que l'orateur explique par les charges élevées que subissent les éleveurs en ce qui concerne le prix des aliments, en constante augmentation. «Le prix de l'orge est à 7500 DA le quintal, celui du maïs et du soja a atteint les 5000 DA le quintal. A cela il faut ajouter le salaire du berger qui s'occupe du bétail, soit en moyenne 50 000 DA par mois. Tout cela fait que le prix du mouton ne cesse d'augmenter d'année en année», a-t-il déclaré. Il ajoutera que la spéculation pratiquée par certains gros bonnets de l'informel induit une augmentation des prix de 25%.
Pour contrer ces spéculateurs, Boulenouar propose de généraliser les points de vente légaux pour mettre fin à l'anarchie des souks. «On estime que 90% des vendeurs ne sont pas déclarés. Il devient urgent de proposer des lois qui encadrent le commerce du bétail. Nous avons besoin d'une législation comme toute activité afin de distinguer le vrai vendeur du faux et écarter ainsi les spéculateurs. Il faudrait créer par ailleurs de grands espaces de vente où les contrôles vétérinaires soient systématiquement effectués. Ces mesures permettront de stabiliser les prix», dira le porte-parole de l'UGCAA.
Pour sa part, le représentant de la Fédération nationale des éleveurs, Amrani Brahim, note que l'absence d'organismes de contrôle capables de réguler les prix ne fait qu'encourager la spéculation, surtout dans les grandes villes. La particularité pour cette année, souligne-t-il, est que nos frontières sont plus sécurisées : «Il y a actuellement entre 20 et 22 millions de têtes proposées à la vente sur tout le territoire national, sans parler de celles non déclarées, ce qui fait que l'offre est largement suffisante.» «Le prix moyen varie entre 35 000 et 60 000 DA, selon le gabarit de la bête, mais on a constaté qu'il y a très peu d'acheteurs. Les gens semblent attendre les tout derniers jours avant l'Aïd pour acheter», dira-t-il.


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