La tragédie de l'Algérie, c'est les binationaux : l'Algérie aux Algériens
et nous ne voulons pas être gérés par des étrangers», a déclaré jeudi dernier
le président du Front national algérien (FNA), M. Moussa Touati, lors d'une
rencontre avec ses militants et autres sympathisants venus pour la circonstance
au niveau du centre culturel Abdelhamid Ibn Badis, de Constantine.
Lors de cette réunion qui a porté sur la restructuration des instances du
parti en prévision des échéances électorales futures, le président du parti a
donné toutes les prérogatives au bureau de wilaya, pour procéder à
l'installation des bureaux communaux afin «d'aboutir aux assemblées générales
qui entérineront définitivement le travail fait par lesdits bureaux».
Sur un autre chapitre, Moussa
Touati dira à l'assistance «qu'il faut reconsidérer les institutions de la
République car, ajoute-t-il, il y a beaucoup de lacunes qui enlèvent toute la
représentativité au peuple algérien, et nous devons instaurer le dialogue sans
exclusion avec tout le peuple, et surtout la jeunesse qui constitue le fer de
lance des génération futures. Il ne faut pas trop compter sur les ressources
périssables, les hydrocarbures s'entend, nous devrons investir en l'homme». Et
d'ajouter «que l'investissement dans le citoyen a toujours été un champ
d'expérimentation sans plus». Touati dira en outre «que la richesse du pays
appartient à tout le peuple. Nous sommes pour le changement». «L'Algérien est
capable de relever les défis», note encore le responsable du FNA avant de
s'interroger «mais qu'a-t-on fait pour préserver le cerveau algérien». «Notre
but, poursuit le conférencier, c'est de rassembler toutes les forces vives de
la nation autour d'objectifs nobles qui apaiseront les âmes des martyrs, nous
sommes un parti d'opposition par excellence et pourquoi pas, dira-t-il, quand
on constate que tout est négatif dans le pays, et cette situation ne sert pas
les générations futures».
Concernant le rôle de la femme en politique surtout, il dira «qu'elle
n'est pas un simple décor, mais un partenaire à part entière». Et de conclure
sur «la nécessité de mobiliser les femmes pour qu'elles investissent des postes
privilégiés, c'est un droit».
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Posté Le : 03/04/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Abdelyakine
Source : www.lequotidien-oran.com