Moussa Touati dément le gel des activités du FNA Il annonce la participation de son parti aux locales de novembre prochain

Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, dément le gel des activités de son parti.
S'exprimant lors d'une réunion des responsables des bureaux de wilaya, organisée hier à Alger, Moussa Touati affirme que le ministère de l'Intérieur «a rejeté les résultats du congrès extraordinaire qui s'est tenu à Tipasa et n'a nullement procédé au gel de l'activité du FNA». Selon lui, «cette tentative de semer la confusion vise à déstabiliser le parti».
Pour renforcer ses affirmations, le patron du FNA précise que le parti se prépare pour les prochaines élections locales. «Le FNA est l'une des premières formations politiques à avoir retiré les formulaires de candidature aux élections locales et se prépare à cette échéance électorale», a-t-il dit. «Ceux qui tentent de créer des adversités au sein du parti sont connus, il s'agit de deux députés et d'un membre du bureau national», accuse-t-il. Dans ce sens, Moussa Touati annonce que le FNA «compte poursuivre en justice l'Office national des arts et de la culture (ONAC) qui assure la gestion de la salle Atlas», précisant que «celle-ci avait été réservée pour la tenue du congrès extraordinaire du parti qui n'a pas eu lieu». «L'ONAC n'a pas demandé aux forces de l'ordre public d'intervenir pour ouvrir les portes de la salle», souligne-t-il encore.
Pour rappel, le 3e congrès du FNA, qui était prévu à la salle Atlas (Alger) n'a pas eu lieu à cause des affrontements qui ont éclaté suite à la fermeture des portes de la salle par des dissidents du parti, ce qui a contraint Moussa Touati à organiser sa rencontre à l'hôtel Matares de Tipasa. Commentant le dernier remaniement gouvernemental, le président du FNA estime que «ce dernier est chargé de l'expédition des affaires courantes tout en poursuivant la mise en application du programme du président de la République». Selon lui, ce gouvernement «échouera à résoudre les crises dans lesquelles se débat le peuple algérien».
«Les problèmes de l'Algérie sont dus à la mauvaise gestion et au manque de sérieux dans la mise en 'uvre des projets soulignant qu'il est temps de revenir à la souveraineté du peuple», explique-t-il.