Algérie

Moussa Touati compte saisir le Conseil constitutionnel



Moussa Touati compte saisir le Conseil constitutionnel
Le président du Front national algérien (FNA) et candidat à la présidentielle, Moussa Touati, compte saisir le Conseil constitutionnel pour lui faire part des dépassements « graves et dangereux » constatés au cours de la campagne électorale et le jour du scrutin. « Nous avons des preuves qu'il y a eu des dépassements très dangereux », estime-t-il lors d'une conférence de presse animée, hier, au Centre international de presse. Pour lui, l'élection était fausse depuis le dépôt des dossiers de candidature. « Ensuite, il y a eu la campagne électorale où des candidats ont reçu des financements cent fois supérieurs par ce qui est fixé par la loi », souligne-t-il, avant de dénoncer le dépassement qu'il qualifie de « plus dangereux », à savoir le taux de participation qu'il juge gonflé. « Comment peut-on enregistrer, aujourd'hui, un taux de participation aussi important alors que les citoyens sont démissionnaires ' », s'interroge-t-il. Il confie ne pas prêter foi aux affirmations des superviseurs internationaux de l'élection. « Nous ne sommes pas en guerre. Nous n'avons pas besoin de superviseurs pour contrôler nos moindres faits et gestes. En conséquence, ils peuvent dire ce qu'ils veulent. Nous ne portons aucun crédit à leurs affirmations », affirme-t-il. Par ailleurs, Moussa Touati exprime son mécontentement quant aux résultats du scrutin présidentiel en refusant de considérer sa non-élection à la tête du pays comme « un échec ». « Pour nous, ce n'est pas un échec. Nous représentons un parti de l'opposition et nous n'allons pas abandonner notre position. Nous n'allons pas rallier la position de ceux qui ont démissionné de leurs droits civiques », assure-t-il. Concernant la coordination des directeurs de campagne de Moussa Touati, de Ali-Fawzi Rebaïne et de Ali Benflis, créée pour fournir des preuves quant aux dépassements et irrégularités durant l'opération de vote, elle ne semble pas avoir apporté ses fruits. « Le but était de prendre une position commune pour dénoncer la fraude. Mais cette coordination ne mène nulle part, les représentants de Ali-Fawzi Rebaïne et de Ali Benflis sont injoignables jusqu'à présent », conclut-il.




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