Moussa Saïb en pole position

La piste d'Hervé Renard est restée sans suite, les Ententistes étant dans l'incapacité de répondre aux exigences financières du Français et de son staff qui auraient dû coûter mensuellement pas moins de 40 000 euros (4,5 millions de dinars). Serrar, qui a claironné sur tous les toits qu'il allait recruter un grand entraîneur à  la dimension du club s'est ravisé, au grand dam de nombreux supporters qui s'expliquent mal les contradictions du numéro un du club, disant une chose et son contraire. La démarche de Serrar, qui a une idée particulière de la communication avec les médias, divise les Ententistes, toujours intrigués par la démission inattendue de Solinas, toujours d'actualité du côté de Aïn Fouara, d'autant plus que le motif avancé, à  savoir «affaire personnelle», n'est pas pris au sérieux par les fans. Ces derniers pointent du doigt l'administration qui n'a rien fait pour mettre un terme aux absences injustifiées et aux mauvais comportements de certains joueurs qui contestent les choix du Transalpin, qui a fini par remettre le tablier. Il faut par ailleurs souligner que l'option Saïb ne fait pas l'unanimité chez les fans. «Il est vrai que la carrière footballistique de Moussa est brillante et exemplaire à  la fois. Hormis un passage éclair à  la JSK, sa carte de visite comme coach ne lui permet pas de prendre les destinées d'une formation comme l'Entente qui devient un tremplin, pour ne pas dire un champ d'expérimentation», diront de nombreux supporters qui se sont rapprochés hier de nos bureaux. Comme la communication n'est pas le point fort de l'Entente, nous croyons savoir que l'ex-joueur de l'AJ Auxerre se déplacera en fin de semaine à  Sétif pour finaliser et prendre le cas échéant les commandes de la barre technique du onze ententiste, qui, en matière de  discipline et de respect des choix du coach, n'est pas exempt de reproches…