Algérie

Mouloudji insiste sur l'accompagnement des femmes productives et la prise en charge des catégories vulnérables



Mouloudji insiste sur l'accompagnement des femmes productives et la prise en charge des catégories vulnérables

Intervenant devant la presse en marge de sa visite de travail et d'inspection effectuée dans la wilaya de Khenchela, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme a indiqué que l'accompagnement des femmes productives et la prise en charge des catégories vulnérables constituent une priorité pour son département.
Mme Soraya Mouloudji a ajouté que conformément aux instructions des hautes autorités du pays, notre objectif est de «veiller par le biais des différentes directions de wilayas et les entreprises sous tutelle, à accompagner les femmes productives, à leur fournir toutes les facilités nécessaires et à leur assurer une formation leur permettant d'accéder au monde de l'entrepreunariat dans le cadre du développement économique».
Lors de la visite d'une exposition dédiée à des productions artisanales de femmes rurales organisée à l'Office des établissements de jeunesse (ODEJ) de Khenchela, Mme Mouloudji a encouragé les artisans à «poursuivre leur créativité» et à «ne pas hésiter à se rapprocher des organismes d'appui, notamment l'Agence nationale de gestion du microcrédit, pour étendre leurs projets et commercialiser leurs produits». La ministre s'est également rendue à un atelier de l'Association ?'Originalité et Créativité pour le tissage de tapis, dans la commune de Babar.
Poursuivant sa tournée,
Mme Mouloudji a inspecté diverses structures de l'école pour l'enfance assistée, dans la commune d'El Hamma, où elle s'est enquise des conditions de prise en charge de cette catégorie d'enfants, supervisant l'ouverture d'une classe intégrée fréquentée par des élèves aux besoins spécifiques, à l'école primaire Tarachet-Tahar de la commune d'El Mahmel.
Au cours de sa visite, la ministre a inspecté plusieurs installations et ateliers du foyer pour personnes âgées de la commune de Khenchela. Elle avait auparavant donné le signal de départ de deux caravanes de solidarité, la première devant distribuer des aides (matelas, couvertures et denrées alimentaires) à 60 familles, en plus d'appareillages pour personnes âgées nécessiteuses, et la deuxième, à caractère médical, chargée d'effectuer des consultations médicales gratuites. Le manque d'infrastructures pour les hébergements des SDF et les foyers d'accueils pour les femmes, source d'inquiétude de la société civile
Profitant de la visite de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, des responsables de la société civile n'ont pas manqué d'afficher leurs inquiétudes en ce qui concerne le déficit flagrant des infrastructures d'accueils dans la wilaya de Khenchela.
Nos interlocuteurs ont indiqué que les personnes sans domiciles fixes (SDF) sont livrées à eux-mêmes en raison de l'absence des structures d'accueils. Selon nos interlocuteurs, le foyer destiné aux personnes âgées est l'unique structure d'accueil que dispose la wilaya de Khenchela. Cet établissement est destiné spécifiquement aux personnes âgées et ne pourrait pas accueillir les autres sans domiciles fixes les moins âgés. Toujours et selon les membres de la société civile, lors des différentes tournées effectuées par la brigade mixte en période hivernale, les membres de cette équipe trouvent d'énorme difficultés à mettre à l'abri les personnes qui se trouvent dans la rue.
«Il existe une vielle bâtisse au centre-ville appartenant à un privé ‘Dar Merkiche . Cette bâtisse vétuste est souvent occupée par quelques personnes ayant des difficultés mentales, ne peut en aucun cas recevoir des personnes sans domicile fixe, nous a déclaré un membre de la société civile. Ce dernier devait ajouter qu'en l'absence d'un hôpital psychiatrique dans la wilaya de Khenchela, les familles des personnes de cette catégorie trouvent d'énormes difficultés à trouver une place dans les structures spécialisées dans les traitements des troubles mentaux de Batna ou Constantine. Nos interlocuteurs n'ont pas manqué d'exprimer leurs inquiétudes et leurs préoccupations au sujet de l'absence totale des foyers ou des structures d'accueils pour femmes. Ecoutons M. Lamine :
«A cet instant où je vous parle, si une femme est ?'chassée ou menacée par son époux, elle restera dans la rue si toutefois, elle n'a pas de famille où elle peut se réfugier.
Moncef Redha




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