mouloud ouali

— Mouloud Ouali, l’époux de NNA Aldjia, a vu le jour en juin 1911 et meurt au combat en 1959.

Il l’ainé d’une fratrie de sept (7). (Khrofa, Adada, Menana Mébarka, Messaouda, Zahra, Ali).

Il manifesta son militantisme à la cause nationale depuis son jeune âge, en adhérant à l’association des ulémas algériens fondée par cheikh Ben Badis et présidée par cheikh El Ibrahimi en 1952 à Paris.

Il avait passé toute sa vie à camoufler son activité militante sous divers métiers, en travaillant d’abord à l’atelier de menuiserie, crée en association avec son oncle Chergui Fodil, et qui leur servait de quartier général de l’ALN ; et ensuite, lorsqu’il avait rejoint, la compagnie de transport des voyageurs (Mottaz), en qualité d’employé de bureau, et y resta pendant 3 ans jusqu’à en 1941 : un autre subterfuge pour alimenter le maquis d’Ith YAALA en armes (dixit, Djaout de Béni Ourtilane).

Il part en France, et y resta jusqu’en 1952, où il exerçait plusieurs métiers, dont un, comme contremaître à l’usine de freins « Bendix », tout en continuant son activité politique et militaire au sein de la fédération du FLN de France.

À cette date, il regagna l’Algérie, menu, d’une mission en compagnie de deux (2)autres personnes : le nommé Hocine Lahouel, pour la capitale Alger, un


autre pour la Kabylie Tizi – Ouzou, et lui-même pour la région de Sétif.

En 1955, il monte au maquis à la suite de la découverte par l’armée française de la réalité de son activité.

Il tombe au champ d’honneur, en 1959, sous le grade d’adjudant, dans la région de La Fayette (Bougaa) sous le pseudonyme de guerre de « Ben Ouali ».