Lors d'un colloque consacré à l'apport de l'écrivain, anthropologue et linguiste Mouloud Mammeri à la révolution algérienne, tenu à Tlemcen, ce 19 août, dans le cadre de la caravane littéraire célébrant le centenaire de la naissance de cette figure emblématique de la littérature algérienne, il a été déclaré que l'auteur de l'Opium et le Bâton recevrait à titre posthume le titre de moudjahid. Cette attribution intervient "en reconnaissance de ses contributions à la lutte d'indépendance de l'Algérie et en adéquation avec les démarches entreprises dans ce sens par le ministère des Moudjahidine". Près de trente ans après sa mort donc, l'auteur du Sommeil du juste se voit accordé ce titre, lui qui, de son vivant, fut marginalisé et critiqué de toutes parts, notamment par certains intellectuels de l'époque, qui voyaient dans l'ensemble de son œuvre, notamment la Colline oubliée, un écrit assimilationniste. Il est vrai que Mammeri n'était pas prisonnier des dogmes chers aux tenants de la pensée unique.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 21/08/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com