Mouffok Rachid représentant de la société algéro-libanaise du livre à La voix de l’Oranie»

«Pour cette édition 2008, on s’attend à une grande affluence» En marge du Salon national du livre, -sixième édition-, inauguré hier à 14 heures à la Maison de la Culture d’Aïn-Témouchent, le représentant de la «Sociète Algéro-libanaise du livre», M. Mouffok Rachid, parle du livre et s’est confié à la VO dont suit un extrait de l’entretien. La voix de l’Oranie»: Vous êtes un fidèle participant du Salon national du livre, qu’en pensez vous? Mouffok Rachid: En effet, c’est la cinquième fois que la société du livre algéro-libanaise, installée à Oran, participe au Salon national du livre à Aïn-Témouchent. D’ailleurs, même la Maison de la Culture d’Aïn-Témouchent en est fidèle. -Quelle est votre principal objectif quant à votre participation? -Notre objectif est de voir le citoyen acheter le livre afin de s’instruire, se cultiver. La lecture donne de grandes possibilités pour cela. Pour les adultes comme pour les enfants. D’autant plus que l’Algérie encourage la lecture publique en ayant instauré un Fonds national de soutien au livre. -Peut-on connaître la nature et l’origine des livres que vous exposez? -Les livres exposés sont édités à l’étranger. Tous les titres sont importés.La société a édité les auteurs Algériens dans les disciplines scientifiques et littéraires. D’ailleurs, on retrouve les œuvres de la romancière Ahlem Mostaghanemi et celles de Mohamed Arkoun à titre illustratif et non limitatif. Les livres en matière de religion, les dictionnaires et le parascolaire répondent à tous les goûts et les niveaux. -Les prix que vous pratiquez sont-ils abordables? -En principe oui. Car la Maison de la Culture a offert les meilleures conditions de marketing et de prise en charge des exposants durant toute la durée du salon. En conséquence, notre maison d’édition, la société algéro-libanaise accorde des réductions appréciables. -Selon vous et suivant votre propre expérience des expositions, les Témouchentois sont-ils des consommateurs de livres? -L’année dernière, tous les exposants avaient constaté qu’il n’y avait pas eu grande affluence du public. Et les quelques visiteurs ont acheté des livres concernant surtout le parascolaire. Pour cette édition 2008, on s’attend à une plus grande foule, étant donné que la radio régionale a déjà véhiculé l’information. -Quelques suggestions à formuler à propos du salon? -Franchement, la wilaya d’Aïn-Témouchent tend à devenir, de jour en jour, un pôle culturel. Les réalisations de bibliothèques, du complexe culturel et du conservatoire sont des facteurs stimulateurs de la promotion de la lecture publique, en général. Les responsables du secteur de la Culture d’Aïn-Témouchent sont félicités pour les efforts consentis pour la promotion du livre. Sadj