Algérie

MOTS POUR MAUX



MOTS POUR MAUX
Nos aïeux réprimaient sévèrement l'atteinte aux principes du bon voisinage qui fondaient d'excellentes relations de toute la société, ils les considéraient comme un sacrilège et malheur à celui qui osait les enfreindre. Malheureusement, aujourd'hui les voisins se bagarrent pour des rixes d'enfants ou des querelles bénignes entre les femmes. Pire encore, les citoyens d'une cité commune, voire d'une ruelle, partent en guerre pour un oui ou un non, et se livrent des coups parfois mortels dans de drôles de bagarres rangées où sabres, gourdins et caillasses se partagent les lieux et les corps dans des combats dignes des gladiateurs de l'antique Rome. Pour certains, venir aux mains et aux armes en « refroidissant « la colère débordante pour une banale dispute de gamins, est devenu presque un drame à vivre au quotidien et sans la moindre retenue. Toute honte bue, des parents n'hésitent point à se faire traîner de tribunal en tribunal pour de simples querelles et autres coquetteries de gosses, qui finissent en agressions sanglantes par l'intervention de ces adultes écervelés. Quant aux femmes au foyer, elles restent les premières à tisser le feu en mettant assez de poudre, dès le retour du père, qui pointant juste le bout du nez, après une rude journée de travail, est très mal informé de la dispute de son chérubin si maltraité par le voisin. Rares sont les pères de famille qui réagissent à ce genre de problème avec sagesse et tentent de remettre à la place l'épouse qui souffle le feu de la fitna. D'autres, sans trop tarder et pour une question de «nif» ou de «rodjla» fortement déplacés, s'arment en « Rambo » régler de comptes honteux qui n'ont d'autres effets que d'envenimer davantage les rapports entre les voisins belligérants. Alors qui se souvient de ces temps bénis où le premier des voisins, parvenu sur la scène de la querelle, offre une fessée à tous les chamailleurs sans qu'aucun parent des gosses corrigés n'ait rien à redire !


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