MOTS POUR MAUX

C'est l'expression préférée et fort bizarre de ces receveurs de bus de transport public qui desservent les deux gares de la ville de Mostaganem, qui semble résumer à merveille la déplorable situation du transport public et du piètre état des moyens mis pour assurer ce service public qui a perdu tous ses sens à Mostaganem. Le transport public à travers le périmètre urbain de la ville parait « avancer vers l'arrière » en face de la totale dégradation de certains bus qui ressemblent trop aux clapiers de lapins et qui présentent assez de dangers aux voyageurs qui osent monter à bord. En plus du risque qu'ils présentent, certains cars ne reçoivent aucun entretien et sentent si mauvais que certaines passagères sont contraintes à s'asperger d'eau de Cologne en attendant le démarrage et la délivrance de ces odeurs putrides difficiles a supporter . Quant au chargement, les receveurs comparent les malheureux usagers du transport public à des sardines à mettre en boites ,qu'ils tentent par tous les moyens à coller les uns contre les autres en criant de temps à autre « Avancez à l'arrière « . En ce qui concerne les mesures de sécurité des voyageurs, aucune règle n'est observée au sein de ces bus qui circulent au hasard des jours et des circonstances ! Certains ne disposent même pas d'extincteurs de feu ou d'une petite boite de pharmacie pour de tous petits soins, et d'autres n'ont point jugé utile de s'équiper avec une roue de secours si utile en cas de crevaison .Et dire, que ces derniers sont soumis à des contrôles inopinés pour les missions publiques qu'ils assurent quotidiennement , par une direction des transports qui veille à la bonne application de toutes les recommandations qui régissent le monde sensible du transport public. Malheureusement et à voir de prés ce monde, c'est l'anarchie qui demeure l'unique caractéristique qui gère ce département où la marche-arrière est de mise depuis si longtemps !