Responsabiliser les gens, c'est l'une des devises de tous les gouvernements des pays, dans le souci de se dégager d'un lourd fardeau en matière de suivi et contrôle des prix. Laisser le soin aux commerçants eux-mêmes de gérer les prix à leur propre guise, selon leurs connaissances, compétences et appréciations. Malheureusement, le citoyen est confronté à une décision qui favorise certains spéculateurs cupides attirés par l'appât du gain facile qui ne respectent en aucune façon les lois humaines régissant le marché, ni celles qui figurent dans le livre sacré ?' le Coran'' et qui délimitent la marge bénéficiaire autorisée, en bannissant tous les interdits. Encore, faut-il hélas que cette libéralisation anarchique des prix constatée à travers nos souks et marchés pénalise de plus en plus et davantage les citoyens et en particulier ceux aux faibles et moyens revenus sans parler de ces démunis qui espèrent des prises en charge par des associations caritatives, précarité oblige. À cet effet, le consommateur ?'déplumé'' quel que soit son statut social se demande s'il pourrait y avoir confusion, ambigüité ou incompréhension des textes du Code de Commerce pourtant assez clairs, relatifs à l'affichage et le respect stricte de la tarification des prix des produits consommables ou autres. Cette confusion apparaît nettement quand les prix ne sont pas fixés ni affichés, ni contrôlés par les autorités concernées elles-mêmes, afin qu'il n'y est pas de quiproquo. Ce qui engendre par la force des choses une inflation incontrôlée des prix sur le marché créant ainsi une pagaille dans le commerce où seule la loi de l'enrichissement rapide et exponentiel prime !
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Posté Le : 11/11/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B Adda
Source : www.reflexiondz.net