MOTS POUR MAUX

Malheureusement, comme toujours, là où le consommateur algérien s'attend le moins, quelque chose d'inattendue vient le surprendre, comme cette cherté des prix non contrôlée qui soudainement a touché les fruits et légumes. A l'exemple de ce tubercule nommé pomme de terre qui est cédé au prix de 90, voire 100 Dinars le kilogramme dans nos marchés et souks. Constat alarmant sur ce nouveau phénomène qui pénalise les citoyens au quotidien. Oui, cet aliment, qu'on nommait jadis le ?'légume des pauvres'' qui faisait leur bonheur, voilà que maintenant, il se fait désirer et devient inaccessible aux petites bourses à l'image de Dame sardine. Le citoyen, se demande pourquoi cette soudaine inflation, et quel serait son impact sur les catégories sociales démunies et défavorisées qui ont déjà assez de difficultés à ?'survivre'' ' Toute réflexion faite, on croirait à une machination bien étudiée, complotée et organisée par ces dangereux spéculateurs sans âmes qui veulent s'enrichir à tout prix en usant de tous les moyens et astuces pour ?'saigner'' à blanc le pauvre consommateur qui accepte cette ?'douloureuse situation'' sans rechigner, consommation oblige. Ainsi, il devient l'otage et le dindon de la farce, sachant pertinemment que marchands de gros et détaillants de fruits et légumes s'enrichissent sur son dos et à son détriment. Sinon, alors comment expliquer cette forte augmentation subite de l'ordre de plus de 100% programmée sur cet aliment tant convoité par le pauvre' Il y a à peine quelques mois ce tubercule qui est le principal ingrédient de la marmite était cédé à 40, voire 45 Da. Il s'agit en l'occurrence de ce produit qui provient des chambres froides où il a séjourné des mois. Une visite dans nos marchés et souks nous a permis de constater et de nous rendre compte par nous-mêmes que manger équilibré ces temps-ci devient très cher pour le citoyen à faible et moyen revenu. Hélas, il n'ya pas que la pomme de terre qui s'est envolée, les autres légumes, eux aussi ont pris des ailes.