La moto prend de plus en plus de place dans les rues de Béjaïa à tel point qu'elle les encombre et force la voiture au partage. Un véritable phénomène social se développe au guidon des motos, paradis des amateurs des fortes sensations.La tentation n'enlace pas que les adultes, les mineurs s'y mettent aussi. Il n'est pas rare de voir un gamin enfourcher un deux-roues et aller, enivré, la main pressant la poignée de la vitesse, croiser le fer avec des automobilistes. Une sorte de «motomania» s'exprime, à voir toutes ces motos partout, stationnées anarchiquement, circulant sur les trottoirs, roulant en cortège ou en meutes, garées dans des cages d'escalier ou en essaim à l'entrée du stade les jours des matchs. La moto prend des ailes et les motocyclistes peuplent la ville et s'offrent des sensations de liberté jusqu'à abolir les frontières du permis en faisant peu cas du code de la route et des règles de sécurité.Parce que plus on est nombreux plus on s'éclate, cette pratique addictive et enivrante donne lieu à un phénomène nouveau qui prend forme avec des tournées en meutes en ville, moteur vrombissant. Ce n'est pas encore à la façon des Hells Angels (anges des enfers) américains, ou les Notchnie Volki (loups de la nuit) russes, mais c'est tout comme, Harley Davidson, blousons en cuir et cheveux longs en moins. Ce n'est pas encore cela, mais la moto semble trouver en Béjaïa sa capitale.
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Posté Le : 17/07/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel Medjdoub
Source : www.elwatan.com