Lors de la cérémonie qui a eu lieu à Nara, au pays des Ath Saâda, lieu d'enterrement du chef historique de la Wilaya historique I, en l'occurrence Mostefa Ben Boulaïd, tombé au champ d'honneur le 22 mars 1956, hormis le cortège officiel rodé à ce genre de protocole vide de sens, les présents, aussi bien de la région que du Grand-Aurès, estiment qu'il est grand temps de se réapproprier les symboles et les hauts faits d'armes des Algériens, à commencer par le vrai nom du martyr Mostefa Ou Boulaïd (bien lire Mostefa Ou Boulaïd) en chaoui.Le "Ben", selon des moudjahidine de la région, est une invention du parti unique et de l'ENTV. Atmosphère électrique, les propos de Sellal sont encore vivaces ; des jeunes militants du mouvement berbère estiment que le chef historique de la Wilaya I n'a pas pris les armes et est mort pour une stèle en béton froid. La délégation officielle qui a fait le déplacement montrait un malaise et une gêne, voire une honte face aux Auressiens venus nombreux à cette cérémonie.NomAdresse email
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Posté Le : 26/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rubrique Radar
Source : www.liberte-algerie.com