Le quartier « El Houria » à Mostaganem à proximité du Oued de Ain Sefra , se transforme de jour en jour en une véritable décharge sauvage, des restes de construction ou de démolition , des bouteilles et sacs de plastiques, et autres qui consolident un lieux idéal à la prolifération des rats, moustiques, et autres bestioles , notamment en cette saison estivale, où une chaleur caniculaire sévit, menaçant non seulement la qualité de vie, mais également les habitants eux-mêmes.La raison de tout cela réside dans le l'incivisme de certains citoyens indélicats qui jettent leurs déchets ignorant les dangers que leur geste incivile induit. Depuis plusieurs mois, les ordures s'accumulent dans cet endroit à tel point qu'une véritable rivière de déchets s'est formée et la situation risque de devenir catastrophique. L'odeur nauséabonde et la présence de rats et de mites provoquent la colère des riverains. "Je vois la décharge depuis ma fenêtre. Je ne regarde même plus... Je vis tous les jours avec. On dirait que c'est laissé à l'abandon. Cela ne donne pas envie de vivre ici", témoigne une habitante. Des incivilités de ce genre nuisent fortement à la nature. Ces déchets hétéroclites donnent aux trottoirs de la route à proximité de l' Oued de véritables décharges publiques. "Les rats y trouvent refuge et les insectes de toutes sortes pullulent en toute liberté" réclame un autre habitant. Ces lieux sont devenus de vrais repères pour les moustiques, notamment au grand malheur des habitants des quartiers adjacents. Les chiens errants y ont élu domicile, idem pour les chats qui vagabondent au milieu de ces déchets en quête de nourriture. Malgré la présence des bennes à ordures certains citoyens jettent leurs détritus à même le sol. Ainsi, les sachets sont posés les uns sur les autres, parfois même avec le contenu qui déborde. En sus Mostaganem, la ville a beaucoup perdu de son esthétique. L'insalubrité à grande échelle, sur le long terme, nuit gravement à la santé humaine. D'autant que ces tas d'ordures s'amoncellent généralement à proximité des lieux de vie où des enfants jouent, à quelques mètres de là . Tandis certains citoyens résidant le long de ses bords, ne se gênent plus de jeter tout ce qui est encombrant. Ainsi, l'oued servant de dépotoir d'ordures est submergé par des tas de déchets et autres restes de construction ou de démolition le transformant en une décharge sauvage à ciel.
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Posté Le : 16/08/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Gana Yacine
Source : www.reflexiondz.net