Les candidats sont appelés à concourir afin de venir renforcer le corps de l'Education nationale qui compte déjà pas moins de 12 000fonctionnaires.
Une grande effervescence a régné à la direction de l'Education qui avait à charge l'organisation du concours de recrutement de pas moins de 182 enseignants. En effet, c'est durant la dernière phase du Ramadhan que les dernières retouches ont été apportées à cette opération de grande envergure à laquelle l'actuel directeur porte un intérêt tout particulier eu égard au grand nombre de candidats qui est de l'ordre de 4 928 postulants. Ces derniers sont appelés à concourir afin de venir renforcer le corps de l'Education nationale qui compte déjà pas moins de 12 000 fonctionnaires.
Afin de permettre à ces candidats de concourir dans les meilleures conditions, ce sont 10 centres qui ont été ouverts à travers les structures de l'Education nationale. Ces 10 centres se répartissent en fonction du nombre de candidats mais aussi en fonction des cycles d'enseignement. Ainsi, 5 centres ont été ouverts pour le corps des PES destiné à l'enseignement dans les lycées. Les 5 autres centres concernent les corps des enseignants du primaire et du moyen, soit 3 et 2 centres respectivement.
Les 182 postes ouverts au concours au titre de l'année budgétaire 2013 se répartissent à raison de 100 postes de PES, 45 postes pour le corps des PEM et 37 postes destinés au corps des enseignants du cycle primaire. On constate, encore une fois, que les jeunes filles se taillent la part du lion avec pas moins de 77% de candidates. Les résultats de ce concours seront connus au plus tard à la fin du mois afin de permettre aux heureux élus de se préparer psychologiquement à cette rude et noble tâche.
Notons qu'un grand nombre de candidats ont déjà été confrontés à ce métier qu'ils ont exercé à titre d'enseignants vacataires. Toutefois, cette expérience s'avère souvent insuffisante du moment que les titulaires de magisters ou de mastères ont plus de chance d'être retenus par les commissions d'examen. Selon quelques indiscrétions, ce sont essentiellement les postes d'enseignement des langues qui se taillent une grosse part du gâteau.
Enfin, pour ce qui est des affectations, ce sont souvent les établissements situés dans les zones éparses qui sont à pourvoir, ce qui entrave parfois le recrutement des jeunes filles qui éprouvent de grandes difficultés à rejoindre ces postes en raison de l'éloignement, de l'absence de logements et de la rareté des moyens de transport. Ce sont toutes ces contraintes qui incitent les jeunes diplômées à ne pas rejoindre un poste situé en rase campagne, voire dans un lieu complètement isolé.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 13/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Yacine Alim
Source : www.elwatan.com