Algérie

Mostaganem : Première édition du festival du rire



Le coup d'envoi de la toute première édition du festival maghrébin de l'humour «Mosta Rire» a été donné, jeudi, à la Maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki.Cette édition qui se tiendra du 1 au 6 mars, rendra hommage au défunt comédien Abbès Belayachi. Alors que l'année de «Mostaganem capitale de théâtre» touche à sa fin, passée inaperçue sans apporter un plus au 4ème art en Algérie, en se résumant à des semaines théâtrales où les troupes de toutes les wilayas venaient jouer dans un théâtre vide faute de communication, les artistes de Mostaganem reprennent leurs créativités et activités artistiques.
Sous la direction de Mohamed Takirat, ex commissaire du festival national de théâtre amateur de Mostaganem, et en collaboration avec des associations théâtrales de la région, ce projet prometteur et ambitieux, financé par l'APC, a vu le jour. Pour cette première, les organisateurs proposent une brochette d'humoristes algériens phares d'aujourd'hui.
Hazim et Mustapha, Houari Ftita, Bessam, Morad Saouli, Bakhta, Lazrag Gusto sont les doyens qui accompagneront les jeunes Mohamed Khassani, Zoubir Belhor, Sid Ahmed Meddah. Akram (Tunisie), Mohamed Trabelsi (Lybie) et Zibiri (Maroc) sont aussi programmés. Kada Blaha est l'invité d'honneur de cette édition dont la clôture sera animée par un spectacle de la star Abdelkader «Secteur».
«Ce serait très prétentieux de notre part de dire que «Mosta Rire» veut être le «Marrakech du rire» algérien, mais ce serait aussi un mensonge de dire que ce n'est pas cette manifestation, devenue aujourd'hui un rendez-vous incontournable de l'humour et dont les retombées économiques sur la ville de Marrakech sont considérables, n'est pas notre source d'inspiration et notre modèle à suivre», a déclaré Mohamed Takirat dans la conférence de presse du lancement du festival.
Les organisateurs de cet évènement ainsi que les autorités locales veulent que ce genre d'activités culturelles déride un tant soit peu l'atmosphère inquiétante qui règne, ponctuée par une accentuation du fléau haraga. «Nos jeunes manquent de divertissement, ce festival pourrait être une aubaine pour la wilaya», ajoute le commissaire du festival. Les spectacles sont programmés tous les soirs à 18h à la Maison de la culture avec, en plus, des conférences et débats sur la situation actuelle de l'humour en Algérie.


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