Beaucoup d’incertitudes persistent à propos des origines de Mostaganem. Kurcoma pour Ptolémée, Cartennae pour Léon l’Africain, Portus Magnus pour Marmol, autant d’interrogations sur la station établie par les Romains !
D’après les chroniques musulmanes, la ville arabe de Mester ‘Anem remonterait au XIIe siècle. Un auteur arabe la situe en face de Dénia (Espagne).
Quelle étymologie pour ce nom arabe ?Son origine serait Meuchteh- R’anem (station d’hiver pour un riche propriétaire de troupeaux) ou “lieu choisi pour mettre en sécurité les prises faites sur l’ennemi”
Quatre villes du XVe siècle constituaient une agglomération importante où le commerce était florissant, en particulier grâce à la culture et à la vente du coton :
Mestaghanem, Tigditt, Idjidida (Beymouth) et Mazagran.
Les Maures exerçaient des représailles contre les Espagnols, pillant leurs navires, les emmenant en esclavage et ravageant leurs terres ? Ces derniers réagirent et occupèrent Mostaganem en 1510. Puis vinrent Aroudj et Kheir Eddine et à nouveau les Espagnols.
C’est encore un pays divisé en tribus, sous la domination turque, quand la France arrive en 1833. Dès 1840, elle y installe la paix et une cité florissante va grandir. En 1896, Mostaganem a 15400 habitants dont 7500 européens et 7900 musulmans.
En 1854, 20.000 européens ainsi que 40.000 musulmans la peuplent.
A la veille de l’indépendance, on la considérait comme la 8e ville d’Algérie par sa population, mais elle était en même temps la 3e pour sa situation économique et la seconde cité de l’Oranie.
Le port était le 2e exportateur d’Afrique du Nord pour les agrumes, les céréales, les huiles et les conserves de la plaine de La Mina.
Le secteur industriel du sol et du sous-sol était représenté par les produits miniers des carrières de Ouillis et de Cassaigne. Les Salins de Ferry comptaient pour 25% de la production algérienne.
De Mostaganem, on rejoignait Alger par la RN 23; Relizane, Tiaret et l’est du département par le CD 7; Perrégaux et Mascara par la RN 17 et enfin Oran et Tlemcen par les avenues des Maréchaux Franchet d’Esperey et Leclerc.
Mostaganem à l’époque des colonies françaisesLes éditions Jacques Gandini.
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Posté Le : 12/09/2007
Posté par : nassima-v
Source : members.fortunecity.com