Algérie

Mostaganem : Où sont passés nos émigrés '



Contrairement aux précédentes années où on les voyait partout, nos émigrés, près d'un mois après l'ouverture de la saison estivale, continuent à se faire attendre. Habituellement, à pareille époque, ce sont les rushs incessants et parfois indécents sur toutes les plages mais également sur tous les commerces. Cette année, ni la circulation, ni les immenses plages, ni les nombreux marchés formels et surtout informels n'ont vu ces déambulements si caractéristiques et souvent ostentatoires de nos concitoyens de l'autre rive. Partout c'est la discrétion la plus totale, si bien que nombreux sont les commerçants du centre-ville et ceux officiant dans les activités estivales qui se demandent si réellement la saison est définitivement entamée, voire fortement compromise. Car, mis à part les week-ends, où ce sont surtout les Oranais qui font le forcing sur les plages, les autres jours de la semaine, on peine à signaler le moindre frémissement. Il ya bien ces touristes venus de l'Algérois, de la Kabylie, voire d'un peu plus loin, mais ils sont si peu nombreux qu'ils passent totalement inaperçus. En tous les cas, si en fin de semaine, sur les plages des Sablettes, de Sokhra, du Chellif, de Stidia et d'Oureah, on arrive parfois à se bousculer, dès samedi matin, c'est partout la désolation qui l'emporte. Certains attribuent cette défection à la crise économique qui sévit avec plus de rigueur dans les pays d'Europe. Pour d'autres, c'est l'intrusion dès la 3ème semaine d'août du mois sacré du Ramadhan qui aurait incité de nombreuses familles algériennes de l'émigration à différer le retour au pays.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)