Mostaganem : Les couacs d?une rentrée pas comme les autres !
La rentrée des classes est encore une fois placée sous le signe des incertitudes et des surprises de mauvais goût. Outre la cherté des manuels scolaires, les élèves et leurs parents doivent une fois de plus faire face à la pénurie de certains livres. A l?exemple des nouveaux inscrits du lycée Mohammed Khemisti qui auront la désagréable surprise de ne pas trouver la totalité des ouvrages, notamment chez les élèves des filières scientifiques qui n?auront aucune difficulté à acheter les manuels des matières secondaires, voire dérisoires pour leur cursus, mais qui n?auront pas droit aux ouvrages des sciences naturelles et des mathématiques. Autant dire les matières les plus essentielles à leur formation. Pourtant, à tous les niveaux de la hiérarchie de l?éducation nationale, les assurances ont été maintes fois réitérées durant l?été. Manifestement sans aucune suite palpable. Parents et enfants sont totalement retournés à l?idée que l?entame de l?année scolaire essentielle puisse se faire en l?absence des manuels les plus importants. L?affaire se corse davantage lorsque aucune autorité n?est en mesure de donner un délai pour leur arrivage. Déjà perturbés par le changement d?établissement et la perte de repères, les adolescents sont de suite livrés au doute et à l?incertitude qui annoncent le désarroi. Au niveau du même établissement, les parents seront également confrontés aux agissements pour le moins « contestés » de l?association des parents d?élèves, dont le président aura pris la décision de relever le seuil de la cotisation de 150 à 200 DA. Où sont les manuels ? Il se trouve que parents et lycéens avaient été informés par voie d?affichage que la dîme était fixée à 150 DA. Ce n?est que le jour des inscriptions qu?ils seront informés par le personnel de service, qui ne cachait point sa peine, que le président de l?association n?avait décidé de l?augmentation que la veille. Nombreux sont ceux qui n?avaient aucunement prévu ce retournement de situation, d?où des échanges à la limite de la dispute entre les préposés à l?accueil et les citoyens. Ce qui donnera une très désagréable image de cette association qui brillera par son absence. Pourtant, l?année dernière, ce lycée, grâce à l?élève Djaafri Said, avait décroché la meilleure moyenne au baccalauréat, devant les 25 autres établissements de la wilaya. Une performance qui, de part ces comportements « contestés », est pratiquement passée à la trappe.
Posté Le : 08/09/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Yacine Alim
Source : www.elwatan.com