Algérie

Mostaganem : le ministre des Moudjahidine interpellé


Dans ladite plateforme, douze points revendicatifs sont consignés, à commencer par la demande de prise en charge dans les hôpitaux militaires. Ils revendiquent également des chaises roulantes électriques ainsi que des mobylettes pour handicapés afin de faciliter leurs déplacements.Dans une correspondance officielle datée du 10 octobre 2017, sous forme de plateforme revendicative, dont un exemplaire a été remis à Liberté, les membres de l'ANGIGLN (Association des grands invalides et blessés durant la guerre de Libération nationale) de la wilaya de Mostaganem, qui compte 200 membres, à leur tête son président, Seles Boubekeur, dénoncent leur marginalisation et le manque de considération de la part de la tutelle.
Dans ladite plateforme, douze points revendicatifs sont consignés, à commencer par la demande de prise en charge dans les hôpitaux militaires afin de subir des opérations de "remise en état" et particulièrement pour les moudjahidine et moudjahidate souffrant de maladies chroniques. Ils revendiquent également des chaises roulantes électriques ainsi que des mobylettes pour handicapés afin de faciliter leurs déplacements.
Le 8e point est l'une des revendications emblématiques faites par les membres de cette ancienne association, celle d'acquérir des passeports diplomatiques et pouvoir voyager à l'étranger pour se soigner. Parmi les autres mentions de dysfonctionnements signalés par le président de l'association figure leur privation de cures thermales tandis que "des personnes inconnues profitent des avantages accordés normalement à nous, les moudjahidine de la guerre de Révolution 1954-1962", selon les propos du président du bureau de wilaya de l' ANGIGLN. Et ce n'est pas fini, la liste des revendications est assez longue pour contenir toute la colère et le sentiment d'abandon par les autorités de l'Etat à leur sort de beaucoup des anciens combattants qui meurent presque tous les jours dans l'anonymat le plus total et l'indifférence de la direction des moudjahidine de Mostaganem. Les autres revendications sont tous de type social, à savoir la revalorisation des pensions et surtout concernant l'étude des catégories (C1, C2, C3), la demande de prothèses de membres artificiels pour les mains ou jambes amputées durant la guerre. L'épineux problème de la consécration de terrains fonciers, de logements et le travail pour les enfants des moudjahidine a également été évoqué. Les membres de l'ANGIGLN crient à la "hogra" et interpellent le ministère de tutelle pour les rétablir dans leurs droits.
Ils ont adressé une correspondance officielle en octobre 2017 aux autorités de l'Etat, sans réponse à ce jour. Le comble dans cette "histoire" est que les moudjahidine rencontrés dans le bureau de leur association de la cité administrative de la Salamandre, à la Maison des associations, disent ne pas être invités et impliqués durant les commémorations des fêtes nationales officielle telles que le 1er novembre, le 5 juillet, et ils ont même été exclus de celle du 18 février !
M. Salah
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