Algérie

MOSTAGANEM".LE CHAHID TOUIL MOHAHAMED"...parBENYAHIA AEK



MOSTAGANEM
MOSTAGANEM....LE CHAHID TOUIL MOHAHAMED



Aux yeux du peuple ils sont la pépinière qui a été la semence de l’avenir et de la liberté et tous autant qu’ils sont ont donné à ce pays ce qu’il y a de plus cher, ils ont été l’essence même de l’espoir et de cette étincelle qui les a illuminé au milieu de ce joug colonial et qui les a poussé à lutter pour la libération du peuple de l’humiliation qui aura duré plus d’un siècle. Des milliers de martyrs sont tombés au champ d’honneur, mais pour nombreux d’entre eux oubliés par l’histoire. A l’occasion de ce 57ème anniversaire du 1er novembre 1954, il y a lieu d’évoquer cette jeunesse qui a préféré se sacrifier au nom de la dignité et de la liberté au lieu de vivre dans l’avilissement et l’humiliation. Le jeune Touil Mohamed âgé à peine de 23 ans a préféré sacrifié sa jeunesse et sa vie pour une cause des plus nobles allant ainsi à la rencontre de son destin dans les montagnes de cette Algérie profonde, qu’il aimait tant. Il aura rendez-vous avec la « Chahada » dans les montagnes de Médéa wilaya 4 Zone 2. Le chahid Touil Mohamed (alias El-Ouahrani) était un jeune formé militairement, et qui rejoindra l’ALN en janvier 1959 dans la wilaya 4, rejoignant ses frères Moudjahidine de toutes les contrées pour contribuer à libérer le pays. Touil Mohamed, natif de Kheir Eddine (ex-Tounin) est né le 28.11.1938, issu de la fraction des « chourfa » a vécu une jeunesse mouvementée au milieu des colons Français, exploité par ces envahisseurs venus d’outre mer , il ne put accepter d’être humilié et c’est ce qui a poussé le jeune Mohamed à se révolter du fait de l’injustice coloniale. Après la mort de son père charef en 1954, suite à une longue maladie contractée en France où il travaillait, et la mort de sa grand mère Zaaf Kheira également en 1954. Touil Mohamed se sentant orphelin de père, il prit en charge ses 4 petits frères en très bas age, devenant ainsi le soutien de famille à l’âge de 15 ans. Sa famille résidait à Tigditt, et leur domicile était mitoyen à la maison du défunt Cheikh Hamada, la vie de Mohamed est devenue difficile à Mostaganem, aussi décide-t-il à 16 ans de partir en France travailler en cette année de 1955, il sera embauché comme manœuvre. Touil Mohamed, une fois en France cotoya d’autres travailleurs nationalistes qui lui inculquèrent le patriotisme et l’amour de la patrie. En 1957 il sera recherché pour être incorporé au service militaire Français, arrêté en France par les gendarmes, il sera enrôlé et fera 6 mois d’instruction militaire au camp de Mulhouse, transféré en Algérie en Octobre 1957 aux environs de Médéa (Titeri), il prendra contact avec les maquisards de la région et fournira à ces derniers des renseignements, des munitions, tout en se préparant à rejoindre le maquis(ALN). Touil Mohamed sentant que l’heure était arrivée pour rejoindre ses frères rendra une dernière visite à sa mère et à ses 4 petits frères orphelins, lors d’une permission de 15 jours pour dire adieu à sa mère indirectement lui demandant de ne pas lui écrire à la caserne, car lui dit-il « je vais changer de caserne, attends de mes nouvelles avant de m’écrire L’histoire du chahid Touil Mohamed, tombé au champ d’honneur loin de sa région natale, constitue un moment de joie et de tristesse : la joie, pour les siens parce qu’il s’est sacrifié et qu’il est mort en chahid à la fleur de l’âge avec ses frères . Mais pour sa mère et les siens, c’est d’être mort loin d’eux et personne ne sait où se trouve sa tombe. Le chahid Touil Mohamed, est mort lors d’un accrochage de deux jours, le destin a voulu qu’il meurt chahid en décembre 1961, à 3 mois du cessez-le feu. Dans cet acrochage avec les forces de l’armée française d’autres frères tomberont au champ d’honeur avec lui. Selon certains témoins il serait enterré avec d’autres chahid au cimetière des Chouhada à El-omaria Wilaya de Média.Le chahid Touil Mohamed (Alias El ouahrani) a rejoint le maquis ALN, en janvier 1959, emportant avec lui des armes et munitions, après avoir tuer des militaires français, selon le témoignage de l’officier commandant de compagnie , dans une lettre adressée à sa mère , lui disant que son fils était un lâche parce qu’il avait déserté de l’armée et tué des soldats français de sa compagnie, dont nous détenons une copie. Après cette nouvelle sa mère ,sera harcelée nuits et jours par les policiers français et les militaires du 2ème Bureau. L’on rapporte qu’il était courageux et brave, c’était aussi un tireur d’élite qui couvrait ses frères combattants afin d’être sauf. Le chahid Mohamed Touil a démontré son courage, son nationalisme, son patriotisme, et a mis sa jeunesse au service de son pays, il est tombé au champ d’honneur l’arme à la main. L’histoire du chahid Touil Mohamed, mort loin de ses proches est émouvante de par la grandeur de son geste pour son pays voila un exemple mémorable, Aussi il est du devoir de chacun de se le remémorer et de le faire connaitre aux générations à l’occasion de ce 57ème anniversaire de la révolution, il est essentiel de se le remémorer du fait de sa jeunesse et ce à chaque instant et avoir une pensée noble pour lui et pour les siens. Il y a lieu de se rappeler les milliers de jeunes comme Touil Mohamed qui ont donné leur vie pour l’Algérie, mais qui ont été oubliés. Aussi méritent-ils tous les honneurs, avec tous les frères chahid de la zone 2,3,4, qui étaient avec lui et qui sont tombés sous les balles assassines de l’armée coloniale .

Benyahia Aek


Je remercie yasmine27 pour avoir pubier cet article sur le Chahid Touil Mohamed, j'ai vecu 23 ans de ma vie à Mostaganem très proche du Chahid tout les jours je le voyait , à chaque réveil matinal c'est le premier visage qui m'apparait car il été sur la photo dans un cadre dans le salon ou j'ai vecu chez la mère du chahid touil mohamed Allah yarhamha Madame Touil Henni kheira qui était ma grand-mère maternelle aussi, chaque 1 novembre et 5 juillet ma grand mère accrochait au balcon un vieux drapeau algérien celui qu'elle a elle même confectionné pour célébrait l'indépendance en 1962 à cette époque la mort de son fils n'était pas encore comfirmée on lui rapportée qu'il était blessé qu'il se trouvait dans un hopital en europe pour des soins, mais elle a aussi été approchée par des serviteurs de la France coloniale et pieds-noirs même après le cessez le feu qu'ils lui disait que :"Mohamed veux te voir et se trouve en dehors de la ville", ma grand m'a raconté énorméement d'histoires de ce qu'elle a subi de la part du colonialisme mais surtout de la part d'algériens qui étaient au service du colonialisme!! certains d'entre eux étaientt restés même après le départ de la France en 1962 et quand elle les croisa, ils pretendaient tous q'ils travaillaient tous pour le FLN aussi!!! , ma grand mère!, s'était l'histoire de ce pauvre peuple victime de l'injustice coloniale et d'autres injustices post coloniale pour ne pas dire des injustices de l'independance!!, oui ma grand mère était cette conscience vivante d'un peuple meurtri , cette femme ne pouvait qu'enfanté un combattant , un CHAHID !!, ALLAH tout puissant qu'elle verra son fils au Paradis, mère de chahid et surtout femme qui a travaillé jusqu'à sa retraite a l'entretient des couloirs et chambres bureaux de l'hopital de mostaganem et plus tard d'un centre de soins du travail, à la place thiers au centre ville tout le monde connaissait khalti Kheira celle qui passait aidé les malades elle avait la barak dans ses mains comme on disait il suffi pour tout ceux qui avaient des problèmes musculaires entorses chevilles qu'elle passe seulement ses mains pour masser le mal avec du savon et la guerison du tout puissant sobhanah arriva, oui Khalti Kheira s'était ma grand mère!!, elle a juste une fille Fatima qui est ma mère, elle m'a parlé au téléphone pour la derniere fois quelque jours avant sa mort, cela fait maintenant 20 ans que j'ai quitté l'algérie sans y remettre les pieds, ma grand mère me disait tout le temps "EL BATAL MA YABNI KHEYAM " l'injustice ne fondra pas un foyer, ...comment voulez vous que l'injustice fondra un pays!!! salem kadirou mosta
Belhadj Abdelkader - assistant technique - Lausanne
01/08/2012 - 37134

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