Algérie

Mostaganem : La Fédération des parents d'élèves tire à boulets rouges sur le Cnapeste


Les membres du bureau national de la Fédération nationale des associations de parents d'élèves (FNAPE), présidée par Madame Djamila Khiar, ont choisi Mostaganem pour l'ouverture de la première session extraordinaire de cette année 2018, en présence des délégués de plusieurs wilayas du pays afin d'examiner la situation qualifiée de «dangereuse» suite aux grèves illimitées enclenchées par la Cnapeste.La rencontre a eu lieu au CEM Sakhi Abdelkader à Hadjadj, à 36 km à l'est de Mostaganem. D'autres préoccupations relatives aux volets pédagogique et organisationnel ont été également abordées lors de cette session de jeudi et vendredi dans la matinée. «Cette rencontre nationale a été décidée par le bureau national suite à la déplorable situation que traverse le secteur de l'éducation ces dernier temps concernant les grèves enclenchées par le Cnapeste.
Ce syndicat autonome est en train de semer le désordre et l'anarchie dans les établissements scolaires. De vrais perturbateurs. Pourtant, toutes les revendications soulevées par le Cnapeste, notamment la gestion des carrières des enseignants ont été prises en charge par la tutelle», souligne Mme Djamila Khiar. Selon elle, le Cnapeste est en train de semer du désordre et de l'anarchie dans le secteur de l'éducation. «Nos élèves ne doivent pas être les otages pour des fins politiques.
Arrêtons la haine et le déchirement et ?uvrons pour le dialogue et la construction. Nous respectons tous les enseignants, mais un peu de sagesse», tonne la présidente. «On ne doit pas briser ces élèves qui sont l'avenir du pays. On n'est pas contre la grève, c'est un droit constitutionnel. Mais il y a d'autres manières plus modérées que la grève illimitée pour revendiquer.
C'est une violation du code du travail et un véritable dérapage syndical. Mêmes des enseignants vacataires appelés à la rescousse pour remplacer les grévistes ont été menacés et certains élèves instrumentalisés. Où va-t-on ' Nous ne nous tairons pas, et nous défendrons nos élèves jusqu'au bout», dira-t-elle. «D'ailleurs, nous avons demandé au président de la République de déclarer l'éducation comme secteur de souveraineté, où les grèves seront interdites.
Nous avons aussi demandé à la ministre de l'Education de trouver des appuis juridiques pour rendre illégales les grèves dans l'éducation afin de sauver nos élèves des conflits syndicaux». Pour ce qui est de Blida, où la grève dure depuis quelque trois mois, Mme la présidente indique que les revendications sont loin d'être socioprofessionnelles ni même pédagogiques. «Il s'agit d'un problème purement relationnel entre un syndicaliste du Cnapeste et un enseignant», dit-elle.
Mme Djamila Khiar affirme qu'elle a officiellement déposée plainte devant la justice contre le Cnapeste à Blida et se constituera partie civile. La Fédération nationale prendra ses responsabilités face à cette situation, précise notre interlocutrice, et d'ajouter que «ce syndicat sème le désordre, l'anarchie, la violence et la destruction et le chaos.»
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