Algérie

MOSTAGANEM : La famille de la presse locale hôte du wali



Le wali de Mostaganem, M. Saidoun Abdesami, a invité, hier, les journalistes à un premier contact de connaissance avec la famille de la presse locale.Le nouveau premier responsable nommé depuis trois semaines a expliqué le retard mis dans la rencontre avec les représentants des médias. « Nous avons passé ces jours à diagnostiquer la situation, à classer les priorités. Ce préalable élaboré en étroite collaboration avec l'ensemble des partenaires a retardé cette rencontre qui sera suivie très prochainement de plusieurs autres rencontres avec l'ensemble des représentants de la presse, activant sur le territoire de la wilaya. En effet, en cette occasion, le wali a rencontré en aparté les représentants de la presse à qui il rappellera sa disponibilité à travailler en étroite complémentarité avec eux. « Chacun de nous est investi d'une mission pour le bon déroulement de celle-ci, c'est pourquoi, il est impératif que chaque partie joue pleinement son rôle avec comme unique objectif, l'intérêt du citoyen et la sauvegarde du pays, je lis quotidiennement les journaux pour connaitre les vrais problèmes de la wilaya. Je ne peux pas visiter les 590 douars et ce n'est qu'à travers les articles publiés que je suis informé, suite à quoi je peux intervenir immédiatement pour régler les problèmes», dira M. Saidoun Abdesami, lequel a voulu faire de cette rencontre une halte pour définir une feuille de route et ce, conformément aux directives du président de la République, lesquelles ont été données lors de la rencontre gouvernement-walis. Pour ce qui est du développement des zones dites « d'ombre », le wali a mis l'accent sur la nécessité d' écouter les citoyens afin de trouver des solutions appropriées et soulever leurs préoccupations au niveau des départements ministériels pour les programmer dans les prochains projets, tout en évitant les promesses impossibles, et être franc , ce qui constitue une feuille de route pour les futurs travaux de développement . Le wali a privilégié le renforcement de la cadence de réalisation des projets en cours ; comme la pénétrante autoroutière, l'hôpital des 240 lits de Kharrouba et le tramway : « Je sais que le projet du Tramway a beaucoup trainé, en raison de multiples problèmes. Depuis 2013, c'est trop, l'erreur faite selon lui, c'est de travailler tout le projet à la fois où toute la ville était devenue un chantier à ciel ouvert, alors que normalement , il fallait travailler par tronçon, pour ne pas bloquer toute la ville et condamner le commerce ,en particulier au niveau de la rue « Benyahia Belkacem ». « Concernant l'hôpital, je pense que ce dernier est à sa phase finale, il reste quelques travaux au niveau des blocs opératoires, c'est une question de mois ». La seconde priorité pour la wilaya demeure celle des zones enclavées et dénommées « les zones d'ombre ». Pour ce chapitre, il a indiqué, qu'une commission a été installée pour inspecter et identifier les points noirs au niveau des communes et travailler en coordination avec les chefs des daïras. Ces groupes de travail, présidés par un attaché du cabinet du wali, composés de représentants des différents secteurs et membres de l'APW, vont recenser l'absence des commodités vitales, à l'image de la détérioration des routes, le manque de transport, l'assainissement, le raccordement au réseau d'AEP, du gaz, du transport scolaire, des cantines... etc. Selon le même responsable, ces zones appelées zones d'ombre ont été longtemps marginalisées, « Ce n'est pas possible que les trottoirs de la ville soient aménagés chaque année, alors que des régions ?ont pas la moindre ressource vitale » a-t-il dit . Le wali a ajouté « Nous axerons nos efforts sur l'apurement du dossier des zones industrielles et des zones d'activité. Le foncier externe à ces zones sera exclusivement affecté aux projets d'utilité publique et aux équipements publics, on attend les investisseurs mostaganemois pour qu'ils s'engagent». ?'La réduction budgétaire opérée sur les PCD, en raison de la crise financière héritée de l'ancien système, oblige l'administration à opter pour une gestion rationnelle'?. Concernant la question au sujet des directeurs exécutifs, placés sous contrôle judiciaire, alors qu'ils sont toujours en fonction, le wali a répondu « Tout homme est présumé innocent jusqu'à ce qu'il soit déclaré coupable, pour cela on doit laisser la justice faire son travail». Lors de cette réunion, le wali a insisté sur la nécessité d'opérer les cadrages souhaités en veillant à adapter et à consolider les politiques et programmes sectoriels sur la base de calendriers précis, aussi bien pour les objectifs que pour les délais et ce, en suivant toujours les directives du président de la République.


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