Algérie

MOSTAGANEM : L'ADE tarde à régulariser un cas depuis 20 ans !



C'est l'histoire d'un citoyen qui avait occupé, du mois de février 1994 au 31 décembre 2000, un logement de fonction appartenant à l'OROLAIT ' , sis au niveau des bâtiments CNEP de Aïn Sidi Cherif bloc A, N°05. Le compteur d'eau installé dans ledit appartement était enregistré à son nom, à la suite d'un recensement qui avait été fait à la même époque par les services de l'entreprise ADE, agence nationale de l'eau, de Mostaganem. Le concerné a indiqué avoir, libéré le logement en question avec remise des clefs à l'OROLAIT, le 02 janvier 2001 ; cependant, 20 ans après, le compteur d'eau est toujours au nom de l'ex-occupant et ce, malgré toutes ses demandes verbales et écrites pour résilier son abonnement sachant que le compteur est propriété de l'ADE. Le citoyen en question a précisé par ailleurs que : « à chaque fois que je me présente aux services de l'ADE pour le paiement de ma facture d'eau, on me demande de payer la facture de l'autre logement qui est occupé depuis plus de 19 ans par une autre personne. Et chaque fois que ce cas se présente, je me vois obligé de contacter cette personne, qui est heureusement un ami, pour lui demander de payer ses redevances d'eau, de peur qu'on me suspende ma ligne, pour une redevance que je n'ai pas consommée ,du fait que je n'occupe pas ce logement depuis 20 ans » .Voilà une situation incongrue et burlesque puisque l'intéressé ajoute que: « ... quand je me présente aux services de l'ADE, pour régler ce problème, on me répond que je dois me présenter à l'OROLAIT pour que cette entreprise puisse régulariser la situation de l'occupant actuel de ce logement, par une décision d'attribution ,en son nom afin que leurs services puissent régulariser la situation de ce compteur ». Autrement dit, implicitement, le compteur restera toujours à son nom et, en cas de non payement de des redevances de consommation d'eau par l'actuel occupant dudit logement de fonction, c'est l'ancien occupant en question moi qui sera poursuivi et devra payer pour un autre. Cette situation insolite révèle une bien curieuse façon de gérer un simple abonnement en exacerbant le malaise d'un quotidien des gens .La victime de ce préjudice moral s'en est plaint amèrement et interpelle M. le wali d'intervenir pour que ce genre de pratiques déraisonnables puissent cesser de torturer le moral, de certains abonnés qui sont dans ce cas, dans les divers organismes du service public.


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