Algérie

Mostaganem : Insalubrité et manque d'hygiène des immeubles



Mostaganem :  Insalubrité et manque d'hygiène des immeubles
Les locataires se chargeant uniquement de l'entretien de leurs appartements, les lieux, censés être communs, restent livrés à l'usure du temps et au vandalisme de quelques inconscients. Mostaganem souffre, on ne le répétera jamais assez, d'un manque flagrant en matière d'hygiène. Cette insalubrité se complique par l'absence de tout entretien des immeubles. Depuis la cession des immeubles, à usage d'habitation, à leurs occupants, la situation ne fait qu'empirer au fil des années, en dépit de maintes et maintes campagnes « vaines » menées contre l'insalubrité et la précarité. Les parasites se reproduisent à une vitesse affolante, ne rencontrant aucune entrave à leur prolifération. Les vieux appartements de la Ville des Mimosas se trouvent envahis par les blattes et les souris, quand il ne s'agit pas de rats.Cette situation se trouve démultipliée par la présence de boulangeries sous les lieux d'habitation. Il faut dire que les parasites sont légion en ces lieux surchauffés. D'ailleurs, il n'est pas rare, en rompant une baguette de pain, de se retrouver face à l'un d'eux. Les ménagères s'acharnent à nettoyer et re-nettoyer, mais le résultat reste le même et il faut se rendre à l'évidence : les Mostaganémois doivent cohabiter avec ces parasites. dégradation de l'environnementPrenons le cas de l'un des immeubles à l'image de l'immeuble des mandarins où les habitants sont fatigués de vivre avec les cafards omniprésents au c'ur de leurs foyers. Même les insecticides n'arrivent pas à en venir à bout.Les familles, désespérées, nous disent : « de gros cafards arrivent de chez les voisins, de la rue et, surtout, des canalisations. Autrefois, la vie urbaine en communauté était parfaitement organisée. Chacun d'entre nous participait de façon à préserver la salubrité de l'environnement et préserver nos lieux communs par un entretien régulier ». Et d'ajouter : « aujourd'hui, tout a changé. L'égoïsme s'est installé et personne ne veut plus débourser le moindre sou pour la réhabilitation de quoi que soit ». « De cette manière, les mauvais payeurs n'avaient plus qu'à s'exécuter et tout le monde y trouvait son compte », a-t-il martelé.Notre environnement et nos toits se dégradent jour après jour sans que cela nous interpelle ou, si nous le faisons, c'est pour revendiquer un meilleur environnement, un nouveau toit que l'on s'empresse de polluer et de détériorer au plus vite.


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