Algérie

Mostaganem : Harcèlement sexuel à la DSP



C?est grâce à la vigilance du directeur de la santé et à la perspicacité d?une jeune diplômée que les agissements exécrables d?un quinquagénaire auront pris fin. En effet, après son audition par le magistrat instructeur, le dénommé B.M., âgé de 50 ans et habitant un quartier populeux de Mesra, qui avait la charge de responsable du service des ressources humaines et de la planification auprès de la DSP, sera immédiatement écroué en attendant la suite de l?enquête. Ses victimes favorites se recrutaient essentiellement parmi la population des jeunes diplômées de l?enseignement supérieur, recrutées au titre du pré emploi. L?horrible chantage commençait à l?approche de la période de fin de contrat, que ce père de famille véreux mettait à profit pour faire miroiter à ses victimes la possibilité d?une rallonge, voire de la transformation du poste précaire en emploi permanent et forcément mieux rémunéré. Peur du scandale L?enquête en cours devrait permettre à d?autres victimes de se porter partie civile, combien même dans ces situations, les femmes et les jeunes filles éprouvent toujours d?énormes difficultés à dénoncer de tels agissements de peur de nuire à leur réputation. On se rappelle qu?une jeune fille, qui travaillait durant les années 90 à l?université, avait préféré se suicider plutôt que de dénoncer le responsable de son déshonneur et sa déchéance. En l?absence de preuves suffisantes, le responsable continue de se tapir dans les rangs, à l?affût de la moindre victime expiatoire. Il est malheureusement courant que des étudiantes et des employées fassent l?objet de harcèlement sexuel. Seulement, la hantise du scandale familial et la peur de la notoriété empêchent trop souvent les personnes harcelées d?aller jusqu?au bout de leur révolte en se constituant partie civile. Une autre faiblesse de la gent féminine dont profitent tous les énergumènes de la planète. L?absence sidérale d?associations capables de prendre les relais et de protéger l?anonymat des plaignantes fait cruellement défaut dans notre société.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)