La wilaya de Mostaganem, a investi des sommes faramineuses pour la réhabilitation des marchés couverts, et la réalisation de nouveaux marchés de proximité dans le but de booster le commerce , absorber le marché informel et créer des emplois, mais finalement, ces lieux commerciaux couteux en dépenses ont été désertés aussitôt par leurs prétendants.En effet, des commerçants ont préféré le commerce informel net d'impôts, taxes et loyers tout en échappant à toute forme de contrôle par les différentes commissions des institutions de l'Etat. Ces commerçants occupent illégalement des espaces publics, occasionnant des gênes à la circulation, au nettoyage et à l'environnement pour une ville qui aspire au meilleur.. Après leur réalisation, ces marchés couverts sont abandonnés sans que les collectivités locales ne réagissent à ce laisser-aller et ne tentent rien de durable pour assainir le tissu urbain devenu puant par endroit. Le seul et unique marché couvert du centre-ville, ressemble à s'y méprendre à un véritable souk du moyen âge, sauf qu'il est couvert et c'est un qualificatif du vocabulaire hérité. Le mois du Ramadhan est prévu aux alentours du 24 avril prochain, il est temps que les élus se penchent sur ces marchés qui risquent de sombrer dans l'anonymat pour finir en ruine. Les présidents des APC sont appelés à trouver rapidement des solutions adéquates pour cette situation qui perdure depuis des années .Ce mois , représente une opportunité à saisir à la veille du Ramadhan pour que ces marchés dit de proximité ,fermés dans la plupart des communes, puissent ouvrir et devenir opérationnels à plein temps .Pour l'exemple, on ne citera que ceux de Fornaka, Stidia, Ain Nouissy, Hassi Mamèche, Kheir-Eddine mais également ceux de la ville de Mostaganem dont ceux des cités du 05 Juillet, Houria , Salamandre et curieusement celui de Tigditt déjà vidé de ses occupants, depuis des mois, voire des années. De nombreux citoyens étaient contents, il y a quelques années, croyant qu'ils allaient en finir avec les déplacements vers le « souk à ciel ouvert de Ain Sefra » ou le marché couvert. Malheureusement, les grands espoirs dont se sont nourris certains se sont vite évaporés et tout semble faire croire qu'une habitude de vendre et d'acheter au dehors est devenue une seconde nature malgré la cohue, la saleté et la tromperie par certains malhonnêtes commerçants. Les initiatives passées d'ouverture de marchés de proximité avaient pour but, pensait-on, de soulager le citoyen qui aurait fait l'économie des déplacements couteux et pénibles, loin de son quartier de résidence. Les commerçants qui étaient bénéficiaires de ces locaux ont tout simplement déserté les stands et préféré vendre leurs marchandises à l'étalage à même les trottoirs et la rue. En désertant les marchés, les commerçants squattent des espaces publics impunément les trottoirs qu'ils occupent aux mépris de toutes les lois de la République, les routes qu'ils bloquent par les attroupements de clients attirés par les produits exposés, les commerçants de l'informel , insoucieux , continuent de s'imposer malgré les mesures engagées pour l'éradication du marché noir qu'ils alimentent en produits de diverses natures.
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Posté Le : 10/03/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Younes Zahachi
Source : www.reflexiondz.net