Mostaganem - Après les chaussures arborant le nom d’Allah

Des briquets projetant des images érotiques sur le marché Après les chaussures pour femmes portant l’inscription d’Allah et mises auparavant en vente libre au niveau de plusieurs points de vente à Mostaganem, c’est au tour des briquets ‘érotiques’ d’inonder le marché local. Un autre phénomène commence à inonder la capitale du Dahra: à la grande surprise de tous les citoyens, commencent à circuler des briquets dotés d’un faisceau lumineux (comme un rayon laser) qui, une fois projeté sur un mur servant d’écran, laisse apparaître des images... érotiques. Si cette pratique douteuse s’avère un commerce juteux pour les vendeurs et un dérivatif plutôt amusant pour les jeunes et autres adolescents, en mal de succès auprès de la gent féminine, il n’en demeure pas moins vrai, pour bon nombre de citoyens, que ce genre de commerce ne peut être toléré dans notre société, au demeurant conservatrice. Pour s’en convaincre, il suffit de faire un tour du côté des lycées et collèges pour se rendre à l’évidence que de telles pratiques ne font que heurter la sensibilité de certains élèves, à plus forte raison s’il s’agit de jeunes filles dont les parents ne tiennent pas à laisser leur progéniture exposée à de telles dérives condamnables. Pour l’anecdote, apprend-on, ces produits sont d’origine chinoise, comme d’autres objets d’ailleurs, tels les stylos où baignent des images aussi suggestives et qui sont écoulés par certains buralistes de la ville. Face à ce contexte débridé, les citoyens interpellent les instances concernées pour décourager ce genre de commerce que rejettent notre culture et notre société. Lakhdar Hagani