«Vers une culture de paix en matière de santé et d’environnement».
C’est autour de ce thème conciliateur que se focaliseront les débats lors de cette rencontre qui se veut un plaidoyer pour «renouer avec le vivant».
«Convaincus par la nécessité de promouvoir une nouvelle vision de notre santé, centrée sur le respect du vivant, dans un rapport de paix avec notre environnement», la fondation «Djanatu al-Arif» et l’association AISA ONG Internationale, titulaire d’un statut consultatif spécial auprès de l’ONU, organisent ce colloque en partenariat avec l’université de Mostaganem.
Comment manger bien et sain ?
Autrement dit, comment se nourrir sans s’empoisonner, ni empoisonner la planète ?
Pour les organisateurs, c’est possible: il faut pour cela repenser entièrement notre rapport à la nourriture donc à la nature et à l’agriculture. L’idée est de mettre en exergue les dérives du système agroalimentaire industriel et mondialisé.
Poulet à la dioxine, viande avariée, fruits et légumes dopés aux pesticides, graines germées aux colibacilles, tromperies sur l’étiquetage. Les scandales sont nombreux.
«Majoritairement composée d’aliments salés, sucrés, gras, transformés et pauvres en aliments naturels, l’alimentation industrielle d’aujourd’hui ne répond plus aux besoins de l’être humain», constatent les initiateurs de ce colloque pour qui «la recrudescence des maladies chroniques induites par l’appauvrissement nutritionnel qualitatif entraine des effets délétères sur la santé des populations».
«Le cancer, les maladies cardio-vasculaires, le diabète, en recrudescence spectaculaire sont devenus les fléaux des temps modernes et trouvent un lien direct dans les rapports que nous entretenons avec notre environnement», notent les organisateurs.
«La dégradation constante de la qualité de l’air, de l’eau et de l’alimentation contribue, chaque jour, à accentuer ses effets sur la santé», déplorent-ils encore.
Face à ces fléaux, une seule alternative s’impose: une alimentation saine, responsable et respectueuse de l’environnement.
«D’où l’importance et la nécessité, aujourd’hui, bien démontrées par les publications médicales et scientifiques, d’une consommation régulière de fruits et légumes frais et de saison, d’huiles de première pression à froid, de céréales complètes et de légumineuses variées, dépourvues d’OGM et sans pesticides», soulignent les organisateurs.
Médecins, chercheurs, universitaires, psychologues, représentants d’associations, membres d’organisations internationales, écrivains et conférenciers se relayeront lors des travaux de ce colloque pour prêcher la bonne parole visant à «faire évoluer les comportements, améliorer et harmoniser les rapports de l’être humain avec lui-même et son environnement».
Plusieurs communications sont au menu: «L’agriculture biologique en Algérie», «La culture de l’innovation: un investissement d’avenir pour l’agriculture», «Notre santé est dans notre assiette», «Les proprieÌteÌs theÌrapeutiques deÌmontreÌes des produits de la ruche» ou encore «Nourriture profane et nourriture sacrée.»
Ce dernier sujet sera présenté par Cheikh Khaled Bentounes, écrivain, conférencier, membre fondateur du C.F.C.M, leader spirituel de l’ordre Soufi Alâwî et fondateur de nombreuses associations, notamment les SMF, fondation «Djanatu al-Arif» et AISA ONG Internationale.
Les organisateurs pointent aussi du doigt la pollution et le gaspillage de l’eau, facteurs aggravant la menace sur la biodiversité.
Photo: L’université de Mostaganem abrite un colloque autour de la paix, la santé et l’environnement
Cherif Lahdiri
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 22/11/2015
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: El Watan ; texte: Cherif Lahdiri
Source : elwatan.com du dimanche 22 nov 2015