Algérie

MOSTAGANEM



MOSTAGANEM
Au cœur du quartier Derb, une plaie est ouverte depuis près de deux décennies. Les maisons démolies sont toujours en ruine.Tout est laissé à l'abandon. Une image effrayante rappellant les tristes évènements de la blessée Homs et des autres villes meurtries en Syrie par tant de bombardements et de guerres.
Des murs et des habitations détruits par des engins des TP sont à moitié écroulés. Dans certains cas, pour de bonnes raisons. Dans d'autres, cependant, les motifs laissent songeurs. Il est vrai qu'il existait des maisons en piteux état mais d'une grande valeur patrimoniale sur le plan de l'architecture et qui méritaient un meilleur sort. Il fallait entretenir la mémoire. C'est trop grave ce qui s'est passé. Tout le monde en a souffert.
Le chef de daïra de l'époque a tenu personnellement à l'exécution de la mesure administrative funeste. Et pour l'histoire, la société civile a exprimé sa préoccupation pour ce patrimoine démoli au ministre de l'Intérieur au cours de sa visite à Mostaganem. Mais, ce qui est fait est fait, on ne peut pas revenir en arrière et depuis des mois voire des années d'abandon, aucune reconstruction ne s'est faite, pire, tout est laissé en champ de ruines et la situation ne fait que perdurer. Il ne s'agit pas de protéger pour protéger, mais de préserver des maisons construites à l'ancienne qui ont un sens collectif et qui sont des points de repère de notre trajectoire dans la wilaya alors que dans d'autres pays, on protège jalousement son quartier historique.
Les nouvelles trémies à la merci des inondations
Suite aux pluies qui se sont abattues ces dernières 24 heures, les bouches des trémies ont été inondées du fait que les avaloirs étaient obstrués rendant ainsi la circulation routière difficile.
Le niveau de l'eau, apprend-on auprès des usagers de la route, dépassait par endroits les 50 cm obligeant les voitures qui arrivaient, d'un sens comme de l'autre, à ralentir pour franchir de gigantesques quantités d'eau qui se déversaient dans la nature. La grande saison des pluies n'étant pas encore arrivée, le pire est à craindre dans les prochaines semaines.
C'est un travail bâclé qui a été réalisé sur les nouveaux projets des trémies réalisées à moins de 5 années d'âge puisque ces ouvrages étaient destinés à rendre la vie plus facile mais malheureusement ont viré au cauchemar. Situation identique au centre-ville où des commerçants ont été surpris par la montée des crues. Les habitants de Mostaganem, qui attendaient depuis l'été dernier la pluie, ont failli le regretter ce jeudi, ayant été pris au piège aux ronds-points, sur les routes, enfin un peu partout.
Et comme à chaque hiver, les précipitations, qui n'ont duré qu'une matinée, ont été à l'origine de beaucoup de désagréments provoquant la colère de certains habitants, comme ces commerçants en plein centre-ville à El Matmar qui ont été surpris par la montée des crues inondant ainsi leurs marchandises.


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