MOSTAGANEM Arrêté 2 heures après l'élargissement de la grâce présidentielle

Cela vient de se passer dans la petite ville d'Achaâcha, à environ 90 km au nord-est de Mostaganem.
Un homme libéré grâce à l'élargissement de la grâce présidentielle, s'est vu arrêter de nouveau par la police, deux heures après sa libération. Simple maudite fortune qui collait au gars comme un sort jeté en raison de quelconque crime ' Ou bien ce hasard s'est voulu divin peut-être pour démontrer, entre autres, que ces mauvaises grâces sont prononcées à tort et à travers et à tout bout de champ ' Certes, l'on n'est pas dans les secrets de Dieu, mais une chose est sûre, les policiers qui l'ont arrêté ne l'attendaient pas pour lui chercher des poux sur la tête. Il faut avouer que ce fait divers, lourd de sens, ne renseigne ni plus ni moins que sur l'évidence de récidivisme se faisant de plus belles ailes dans les prisons. D'ailleurs, ce n'est pas toute la saga de notre histoire d'aujourd'hui. Le tout récent bilan de la Sûreté de daïra d'Achaâcha parle de l'arrestation en trois jours de neuf individus impliqués dans différents méfaits de vol par menace, de commercialisation de drogues et de stupéfiants, de port d'armes et pour la première fois dans la wilaya de Mostaganem, d'incongruité à la morale de Ramadan. Jusque-là, cela semble normal. Néanmoins, ce qui n'est point ordinaire et encore moins banal, c'est que parmi ces neuf gars, faut-il encore bien le noter, cinq personnes venaient eux aussi de bénéficier de la grâce présidentielle. Sans commentaire !