La famille Redouani a trouvé refuge dans le cimetière de Sidi Benhaoua, dans une baraque adossée aux sépultures.
Ainsi, la vie dans ce cimetière de la ville de Mostaganem se fait entre les «tolbas» qui marchandent la récitation des sourates, les maçons qui entretiennent les lieux et devant les familles qui se recueillent devant leurs proches disparus comme si de rien n'était au milieu des cris d'enfants, de la radio et du linge qui sèche sur les pierres tombales. La famille Redouani vit dans la misère la plus totale, symbolisant de manière criante la crise de l'habitat et cette situation est très difficile à supporter pour les membres de cette famille qui la vivent comme une honte. Feu Redouani Abdelkader était agent à l'APC et exerçait la fonction de gardien du cimetière jusqu'à sa retraite et vivait dans ce semblant de logis avec ses deux épouses et ses trois enfants, il est décédé le mois de février de l'année 2010 sans pour autant réussir à bénéficier d'un logement décent et il était trop pauvre pour se permettre d'acheter ou de louer un appartement. L'un de ses fils, Affif, vient de s'engager dans les rangs de l'ANP en qualité de djoundi dans l'espoir de recaser sa famille. Drôle de vie, et le manque de volonté des autorités pour se pencher sérieusement sur les nombreuses demandes de logement établies par cette famille.
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Posté Le : 26/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A B
Source : www.lesoirdalgerie.com