Algérie

Mostaganem



Mostaganem
Après le mois de Ramadhan, les vacances, les mariages et autres fêtes, synonymes de dépenses, où toutes les économies amassées après une longue année labeur sont complètement épuisées, des pères de familles sont confrontés à une autre difficulté.Il s'agit du sacrifice de l'Aïd El Adha. Ainsi, ils n'hésitent pas à gager les bijoux de leurs épouses. Trois bijoutiers de la ville de Mostaganem, qui ont préféré garder l'anonymat, affirment que ce qui est étonnant, c'est d'avoir parmi les gageurs des fonctionnaires et des cadres moyens. D'autres familles ont préféré aller chez des commerçants. «C'est difficile d'avoir un emprunt, c'est pour cela que je préfère donner un bijou en gage», souligne une quinquagénaire.«C'est le seul moyen que nous avons trouvé pour ne pas passer un Aïd sans sacrifice. Comme ça, nos enfants célébreront cette fête comme les enfants des gens aisés», soupire-t-elle. Ces familles qui ont évité les banques, diront qu'elles sont obligées de passer par là, surtout avec un pouvoir d'achat s'érodant à la vitesse de la lumière. A présent, le gage des bijoux reste une solution idéale pour beaucoup de familles, diront d'autres.


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