Les décharges publiques font encore parler d'elles.En dépit des promesses quant à leur éradication par la réalisation de CET, le problème perdure. «C'est du provisoire qui dure», déplorent de nombreux citoyens qui endurent le problème au niveau de plusieurs localités. A cet effet, dans l'après midi d'avant-hier, ce sont les habitants du village de Aïn Sidi Cherif, situé à quelque 20 km au sud de Mostaganem, qui ont procédé à la fermeture du siège de l'APC où des dizaines de protestataires jeunes ont afflué vers l'esplanade de la mairie en brûlant des pneus et fermant parallèlement la route principale du village.Ils affirment vivre le calvaire à cause des odeurs nauséabondes et de la fumée qui s'en dégage. Cette situation leur cause de sérieux désagréments. «On souffre atrocement de ce problème surtout la nuit. Ce sont les enfants, les personnes âgées et les malades chroniques qui en sont les victimes les plus vulnérables.De nombreuses personnes ont été atteintes d'allergies graves», disent-ils. «Pour mettre fin à ce problème, il faut éradiquer cette décharge qui se situe à quelques centaines de mètres du village», soulignent-ils. «Nous avons interpellé tous les responsables concernés mais sans résultat. C'est pour cette raison qu'on a décidé, aujourd'hui, de recourir à la fermeture du siège de l'APC», tonne un citoyen de cette bourgade qui estime, par ailleurs, que si rien n'est fait, d'autres actions similaires ne sont pas à écarter.Une réunion a regroupé les responsables locaux avec les représentants des protestataires à l'issue de laquelle des promesses ont été faites pour régler ce problème.
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Posté Le : 04/08/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L H
Source : www.elwatan.com